L'aromathérapie du cancer

Lorsque le cancer vous frappe, toutes sortes de peurs et d'appréhensions viennent vous envahir et submerger votre vie, vos proches, votre vision de l'avenir.

Le cancer et la peur

La peur de la douleur et de la perte de l'intégrité physique sont les premières sources d'angoisse, mais l'environnement hospitalier en est une autre. C'est en effet la plus grosse source d'infections mortelles, même si le personnel fait de son mieux pour vous protéger, et une personne dont on affaibli les défenses immunitaires doit se prémunir contre les risques accrus d'infections nosocomiales.

L'aromathérapie du cancer protège contre tout !

Il est important d'utiliser les ressources qu'offre l'aromathérapie, aussi bien pour mieux supporter le stress des traitements du cancer, leurs conséquences physiques et émotionnelles, combattre la douleur, les infections, la fatigue et la dépression.

Toutes les informations que je vous donne ici sont utilisées de façon courantes dans les centres anti-cancer et de soins palliatifs outre manche, là où, contrairement à beaucoup de pays un peu trop restrictifs, l'aromathérapie en milieu hospitalier est la norme au lieu d'être l'exception.

L'usage de l'aromathérapie holistique et clinique est sans danger et efficace, mais, pour encore plus de sécurité,  je vous précise les rares cas où il y a de légers risques d'interférence avec certains médicaments.

Les doses utilisées sont si faibles que c'est plus la chimiothérapie qui risque de compromettre l'efficacité des huiles essentielles que l'inverse… et leur mode d'administration par la peau ou la respiration n'interfère pas avec les modes traditionnels d'administration des médicaments.

La plupart des informations offertes ici peuvent aussi être profitables à des personnes en phases terminales et qui bénéficient de soins palliatifs.

Avant toutes choses, il faut que je vous parle des rares cas d'interactions possibles entre les huiles essentielles et les médicaments :

Les interactions possibles

Par interaction il faut comprendre que l'administration jointe de deux ou plusieurs médicaments entraîne une réponse différente sur la maladie que si ces médicaments sont pris séparément.

Le potentiel d'interaction entre les huiles essentielles et les médicaments est dépendant de dosages conséquents et il est vraiment très improbable qu'avec les dilutions très faibles utilisées ici nous puissions en rencontrer. En gros, il faudrait prendre un bain d'huile essentielle pure ou en avaler tout un flacon pour qu'il se produise quelque chose de grave.

Par contre, l'exposition régulière et répétée à certaines huiles essentielles stimule la détoxication de l'organisme et l'efficacité du métabolisme par une meilleur activité enzymatique, ce qui peut activer l'élimination de certains médicaments, à long terme.

Aussi, les cas d'interactions possibles sont :

- l'HE de Mentha piperita, peut altérer l'action de la Nifedipine, utilisée pour les pathologies cardiaques en interférant avec la circulation des ions calcium.

- Le méthyle salicylate contenu dans les HE anti-douleur est converti en acide salicylique dans le corps. Ces huiles peuvent être contrindiquées pour les personnes allergiques à l'aspirine et chez les personnes qui prennent déjà un anticoagulant, car son effet pourrait en être accentué.

- Si des médicaments sont administrés en patch, par la peau, des HE ne doivent pas être appliquées au même endroit.

Pour résumer, l'aromathérapeute prend plus de risques en travaillant sur un malade sous chimiothérapie, qu'un malade qui reçoit un traitement à base d' huiles essentielles.

Voilà pour ce qu'il ne faut pas faire.

Maintenant, passons à ce qui peut faire toute la différence dans le traitement d'un cancer.

Commencez par vous débarrasser de vos infections fongiques, et pour cela, vous n'avez pas besoin de rajouter des produits toxiques dans votre organisme déjà surchargé.

J'ai mis au point un programme où le traitement anti-fongique est naturel, donc le candida ne peut pas muter et s'y adapter pour résister.

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Découvrez-le ici :

Cancer et soin de la peau

Entre la chimiothérapie et la radiothérapie, la mauvaise nutrition à l'hôpital, l'alitement prolongé, la peau est malmenée, plus sujette au dessèchement, à la fragilité et à diverses plaies et réactions.

1. le prurit et les démangeaisons

En cas de cancer, il y a beaucoup d'origines à une peau endommagée :

  • L'immobilité au lit,

  • une mauvaise nutrition,

  • la déshydratation,

  • la peau sèche,

  • les œdèmes,

  • l'administration de médicaments,

  • les mycoses,

  • maladies de foie,

  • insuffisances rénales,

  • maladie de Hodgkin's,

  • la leucémie,

  • les myélomes,

  • les problèmes de thyroïde

  • et les maladies liées au Sida.

Les démangeaisons : elles provoquent le cercle vicieux du grattage gratté qui gratte de plus belle. Cette situation accroit les risques de blessures sur la peau, et chez des personnes dont l'immunité est affaiblie, une blessure est la porte ouverte aux infections multiples, voir à la septicémie.

La marche à suivre pour enrayer les démangeaisons et réparer la peau :

- d'abord, hydrater la peau grâce à un bain, une douche, ou l'application d'une compresse d'eau tiède.

- en cas de forte démangeaisons, vaporiser un hydrolat de menthe poivrée, ou appliquer une compresse d'hydrolat de menthe poivrée.

Vous n'avez rien à mesurer ou à mélanger, juste à vous procurer en pharmacie ou chez un fournisseur d'huiles essentielles, un hydrolat frais, de bonne qualité.

L'alternative est le gel : dans 100ml de gel d'aloe vera, ajouter :

  • 10 gouttes d'HE de Mentha piperita (Menthe poivrée),

  • et 10 gouttes d'HE de Pelargonium asperum (géranium).

Étaler en couche légère sur la peau, ou appliquer en compresse avec une gaze au besoin.

Si la démangeaison est causée aussi par une peau sèche :

dans 50 ml de crème émolliente de base, ajouter :

- 50 ml d'huile infusée au Calendula officinales,

- 30 gouttes de Cymbopogon martini,

- 20 gouttes de lavandula angustifolia,

- 30 gouttes de mentha piperait,

- 30 gouttes de Melaleuca alternifolia.

Cette formule plus grasse ne s'applique que deux fois par jour.

La marche à suivre en cas de prurit ou de dermatite :

Ici, il s'agit d'inflammation de la peau.

Elle est souvent provoquée par la radiothérapie

Avant la radiothérapie :

Le mieux est de préparer la peau avant les séances avec quelques gouttes pures d'HE de Niaouli et d'HE de Myrte (Myrtus communis ct cineole), directement versées sur la zone à traiter, 15 mn avant les radiations.

Après la radiothérapie :

  • Si on ne vous autorise pas à appliquer quoi que ce soit sur votre peau avant le traitement, faites le après pour limiter les dégâts : l'huile infusée au Calendula, additionnée ou pasd'HE de lavande aspic (lavandula latifolia), est anti-inflammatoire et stimule la réparation de la peau. Le mieux est de se fabriquer une émulsion légère sur une base de gel d'ale mixé au fouet avec de l'huile au calendula (10ml en tout) et d'y ajouter une goutte de lavande aspic, anti douleur et particulièrement efficace sur les brûlures.

  • Une formule qui marche :

- 3 ml d'huile de calophyllum inophyllum,

- 4 ml d'huile de germe de blé,

- 30 gouttes d'HE de bois de rose (Aniba rosaeodora),

- 60 gouttes de lavande aspic (lavandula latifolié).

à appliquer localement 3 fois par jour.

Si la peau est vraiment trop sensible au toucher, vaporiser un hydrolat de lavandula angustifolié, seul ou en combinaison avec un hydrolat de romarins officinales, aussi souvent que nécessaire, avant de poursuivre avec une huile.

Le soin des plaies du cancer

On parle souvent de la douleur provoquée par le cancer, mais on oublie celle des plaies provoquées par les infections qui suivent la chimie et la radiothérapie.

Les infections qui accompagnent le cancer

En ce qui concerne les infections, une bactérie ne peut pas résister à une Huile Essentielle, sauf si celle ci est de mauvaise qualité (comme beaucoup de lavandes et d'arbre à thé sur le marché en ce moment) ou que son excès de mise en contact avec les sources pathogènes la rende moins efficace (comme les antibiotiques).

Les huiles essentielles sont utiles dans le traitement des plaies du cancer à plusieurs niveaux :

- pour prévenir la contamination microbienne,

- aider à la coagulation,

- stimuler la phase de granulation,

- accroitre les contractions de la plaie,

- réduire la douleur,

- réduire l'odeur associée aux ulcérations chroniques et aux plaies,

- réduire les cicatrises,

- promouvoir l'angioneogenèse (la formation de nouveaux vaisseaux sanguins).

Les huiles essentielles sont toutes à différents niveaux antimicrobiennes et antibactériennes. Elles mêmes ne peuvent pas provoquer d'infection.

Par contre, dès qu'on les associe à la bonne base, elles font des miracles sur les zones infectées.

Les bonnes bases pour le traitement des plaies du cancer sont :

- Le miel stérilisé par irradiation est à la foi efficace et sans risque à utiliser. Les miels thérapeutiques dérivés du Manuka ont démontré leur supériorité thérapeutique au cours de nombreuses études.

On sait maintenant que le miel inhibe la croissance des bactéries, qu'il stimule la cicatrisation tout en combattant les microbes, l'oxydation et en maintenant une bonne hydratation des tissus.

- L'argile, à mélanger avec un hydrolat. Très liquide, on y trempe une gaze qu'on déposera sur une zone très irritée.

Dans le cas d'un escarre qui laisse une plaie ouverte, on préparera une pâte épaisse à placer dans la plaie qu'on recouvrira ensuite d'un pansement destiné à maintenir l'humidité de l'argile. L'argile ne doit pas sécher. On l'enlève après trois jours.

- Les huiles infusées à l'hypericum perforatum ou au Calendula officinales ont une longue histoire dans le traitement des plaies, ulcères, eczémas et brûlures. Elles peuvent être appliquées grâce à une gaze imbibée, deux fois par jour sur la plaie à traiter.

Les huiles essentielles à leur ajouter sont par exemple le thym, le romarin, la lavande, le citron, la cannelle et l'arbre à thé.

Soulager la douleur du cancer

méditation

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Comme la douleur comporte plusieurs facettes, notre approche doit en avoir autant : clinique et holistique.

La douleur peut être provoquée par la croissance de la tumeur, par les traitements ou d'autres pathologies périphériques ou accidents (arthrite, hernie discale, lumbago…).

La personne malade va avoir tendance à être à l'affut des moindres changements dans sa douleur, et son stress va augmenter à la moindre allarme due au changement.

  • Il faut distraire cette alarme, il faut relaxer, même temporairement, la personne qui souffre de façon à réduire l'angoisse, la dépression, et par ricochet, la douleur.

Si le malade du cancer dispose d' un outil pour se distraire de la douleur, il se sentira moins passif, plus en contrôle.

  • Il faut ici distinguer la perception qu'on a de la douleur, ou nociception, et la douleur en soi. La douleur est une expérience complètement subjective, unique, multidimensionnelle, qui a un impact total sur la personne qui souffre.

Nombreux malades du cancer  souffrent d'une douleur provenant d'un déséquilibre de leur système nerveux sympathique, la SMP : un petit rien devient douloureux à cause d'une réponse exagérée au stimuli.

On réagit alors à la lumière, au son, au toucher, à une odeur, à une pensée...

Associé à la douleur du cancer, on trouve

  • la peur,

  • l'anxiété voir la dépression,

  • des états émotionnels qui finissent par devenir handicapants,

  • menant à des attaques de paniques,

  • de frustration et de colère.

Dans tous les cas, améliorer le sommeil a un grand impact sur la perception de la douleur. Une bonne qualité de sommeil permet de faire baisser le niveau de sérotonine, un neurotransmetteur ( ce qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles)  qui intervient dans la transmission de la douleur par l'intermédiaire d'un autre neurotransmetteur : la substance P, dont la fonction est de provoquer la douleur.

Sans un bon sommeil, notre mécanisme de tolérance à la douleur fonctionne moins bien et participe à la formation d'un cercle vicieux où la douleur entraine l'anxiété et la dépression, la dépression entraîne la procrastination et l'immobilité, l'immobilité entraîne un affaiblissement musculaire, et la perte de tonicité musculaire entraine la fatigue. Plus de fatigue entraine moins de résistance physique, donc plus de douleur, etc….

Un meilleur sommeil peut tout simplement provenir d'une séance d'aromathérapie bien appliquée par le toucher, un des meilleurs moyens d'amener une relaxation physique et émotionnelle.

Cette relaxation provoque un réel changement au niveau des fibres sensibles des nerfs. Certaines HE comme la lavande et la bergamote participent à une normalisation des fonctions nerveuses, ainsi qu'une supplémentation en plantes adaptogènes (noni, rhodiola).

Cette relaxation permet d'intervenir sur la façon dont le cerveau participe à la perception de la douleur, mais rien n'empêche de travailler directement sur la façon dont le net réagit grâce aux HE analgésiques et anti-inflammatoires que sont la cannelle chinoise et le clou de girofle.

Ces irritants allèrent la façon dont le message nerveux est transmis en provoquant de la chaleur. Il peut être utile de les alerter avec le froid de l'HE de menthe poivrée à basse dilution.

L'HE de menthe poivrée travaille comme un médicament opiacé: en travaillant sur les récepteurs d'opiacés, elle bloque les messages de douleur qui partent de la moelle épinière vers le cerveau.

En matière de douleur du cancer, voici les règles à respecter :

les HE chauffantes doivent être utilisées à haute dose et sur une base grasse permettant une absorption longue durée, comme dans le cas du baume du tigre dont voici une formule :

Baume du tigre :

dans 160ml d'un baume très gras du type homéoplasmine, ajouter :

  • 2 gouttes d'HE d 'Eugenia caryophyllata (clou de girofle),

  • 20 gouttes d'HE de Gaultheria procubens (gaulthérie),

  • 30 gouttes d'HE de Melaleuca leucodendron ( Cajeput ),

  • 38 gouttes d'HE de lavandula latifolia (lavande aspic),

  • 10 gouttes d'HE de Mentha piperita (menthe poivrée).

A appliquer au moins deux fois par jour, très localement.

Conjointement, il est important de traiter aussi le stress.

Le stress du cancer

Provoqué par la douleur, il se soigne de la même façon qu'un stress courant. Le volume de stress dépend du volume de douleur : le stress augmente avec la perception de la douleur.

Le mode d'emploi du stress est une solution. Cliquez ici pour le découvrir.

C'est la solution pour diminuer la perception de la douleur et améliorer votre moral. Oui, le moral : sans un bon moral, vous limitez vos chances de remonter la pente!

Toute forme de stress a un impact profond sur le corps, mais surtout sur l'immunité. Le cancéreux étant déjà assez affaibli par ses traitements, il est important de l'aider à vaincre son stress de façon holistique.

Le manque de sommeil fait partie de ce qui intensifie la douleur. La douleur met la personne dans un état d'alarme, propice à la veille et à la stimulation du système nerveux.

Il faut briser le cercle vicieux qui peut s'installer entre Peur et Impuissance, Anxiété, Insomnies et baisse de tolérance de la douleur.

Une des meilleures façons de briser ce cercle est de pratiquer une activité physique.

C'est en effet le manque d'activité qui peu créer la douleur et la rendre chronique en participant à la perte de masse musculaire et à l'augmentation de la faiblesse physique.

Là encore, l'utilisation de plantes adaptogènes comme le Noni ou la Rhodiola est très utile. Les plantes adaptogènes aident à réguler l'organisme en cas de stress. La Rhodiola possède l'avantage supplémentaire de freiner la perte de masse musculaire et d'aider à sa reconstruction, mais aussi de stimuler la production de sérotonine, de dopamine et de norépinéphrine, ce qui aide à adoucir l'humeur et à calmer les nerfs.

Les doses utiles à prendre quotidiennement sont :

  • deux fois 100 ml de jus Tahitian Noni,

  • et, pour la Rhodiola rosea, 300 mg de gélules à 3% de rosavins et 1% de salidrosides,

  • 1000 mg de calcium,

  • 500 mg de magnésium,

  • 1000 mg d'oméga 3,

  • 2000 mg de vitamine C prise en deux fois,

  • un bon complexe de vitamine B.

Pendant la chimiothérapie

Le mot à lui seul suffit à faire surgir une vague d'anxiété. Il existe des alternatives, mais peut être ne les avez vous pas à votre portée. Si vous choisissez la chimio, surtout ne négligez pas de soutenir votre immunité et tous les autres systèmes de votre organisme.

Quand on pense chimio, on pense :

  • perte de cheveux,

  • perte d'appétit,

  • vomissements,

  • nausées,

  • diarrhée,

  • fatigue,

  • anémie,

  • bouche inflammée,

  • infertilité,

  • douleurs dans les mains et les pieds à cause des lésions nerveuses,

  • perte de densité osseuse,

  • perte de mémoire,

  • et des larmes.

En dehors du fait que ces effets secondaires sont pénibles à vivre, ils entrainent surtout une déplétion nutritionnelle non négligeable.

Le corps, déjà mal nourri, ne dispose plus de ses facultés habituelles d'absorption à cause de l'inflammation générale des muqueuses, depuis la bouche jusqu'au reste du système gastro-intestinal.

C'est pourquoi il est crucial pendant la chimio que le peu que vous mangiez soit particulièrement nourrissant et sain.

Oubliez complètement le sucre et les produits sucrés (qui vous pompent vos minéraux), et considérez de vous mettre à la macrobiotique, ce qui consiste à manger un peu de grains entiers, légumes, fruits, légumineuses, algues et un peu de poisson, ce qui est plus facile à assimiler que la plupart des régimes classiques. Augmentez votre consommation d'ingrédients anti-cancer tels que le gingembre, le thé vert japonais et le Noni.

Pour ceux qui ne l'ont pas déjà fait, lisez les pages sur l'alimentation du Cancer.

Un massage des pieds à base d'HE de lavande peut être très apprécié pendant une chimiothérapie, ainsi que la diffusion d'HE de bergamote-menthe (Mentha citrata) pour alléger les nausées et soutenir le moral.

Allez-y doucement avec les odeurs, car il en faut peu pour soulever le cœur pendant une séance de chimio.

Au cas où ça ne fasse pas partie du protocole, prévoyez une supplémentation en multi-vitamines incluant du fer, des antioxydants (A, C, E et sélénium) que vous pouvez digérer facilement, sous forme liquide par exemple.

Protégez votre système digestif avec 500 mg de L-Glutamine 3 fois par jour. C'est un acide aminé qui réduit l'inflammation des muqueuses et les nausées. Les graines de lin aussi protègent vos intestins : ajoutez en à des flocons d'avoine cuits ou n'importe quelle céréale cuite.

1000 à 3000 mg d'oméga 3 rendront votre chimio plus efficace tout en vous aidant à prévenir la cachexia, ou perte musculaire.

Les nausées et désordres digestifs du cancer

Il faut considérer leur cause pour savoir les soigner.

  • Les opiaces donnés pour la douleur provoquent les nausées, et là, il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est presser le point d'acupressure 5 maitre cœur, à trois doigts sous la pliure interne du poignet.

  • La douleur intense peut faire vomir.

  • La constipation donne la nausée (soigner la nausée sans soigner la constipation en rime pas à grand chose) : le massage du ventre associé à des lavements ou mieux, de l'hydrothérapie du colon, sont efficaces pour provoquer des mouvements de selles.

  • l'obstruction intestinale donne envie de vomir, ainsi que les reflux d'acide, la toux et la pression provoquée par une tumeur du cerveau.

Dans tous les cas, les HE de gingembre, cardamome et estragon en quantité égale, appliquées par petite touche dans le cou, au réveil, à la suite d'une opération par exemple, contrôle bien la nausée, couplé avec la pression du 5 maitre cœur.

La fatigue du cancer

Picea_mariana

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C'est un des symptômes issu des soins anti-cancer les plus débilitant et il s'accroit en fin de vie.

Cette fatigue est plutôt chronique et elle ne s'améliore pas avec le repos. Le malade ne peut alors pas fonctionner normalement et cette léthargie affecte considérablement sa qualité de vie ainsi que celle de ses proches.

Fatigue, dépression et insomnie sont interconnectées, et peuvent subsister longtemps après la fin des traitements.

Réduire le stress du cancer

Mais réduire le stress et relaxer profondément permet de remonter le niveau énergétique : un bain de pied additionné de lavande suivi de 15 mn de massage des pieds est suffisant pour remonter l'énergie.

L'acupuncture et l'acupression sont aussi très efficaces, grâce à la stimulation de points incontournables comme le 36 estomac, le 6 rate et le 4 gros intestin. Pressez les en continu et de façon assez superficielle, plusieurs minutes, de chaque coté.

En aromathérapie, l'épinette noire (picéa mariana) est très efficace pour stimuler l'énergie d'une personne fatiguée, malade ou convalescente :

  • une goutte sous la plante des pieds et une goutte dans le bas du dos, sur "les reins", que l'on frottera énergiquement quelques secondes.

  • Le romarin officinal, respiré rapidement, aide à remonter une tension basse et à stimuler l'éveil.

  • Enfin, vaporiser de l'HE de citron ou de mandarine est aussi stimulant et rafraîchissant. Pensez à les utiliser.

Enfin, tout cancer étant lié à une infection fongique, lire les pages sur le candida complètera ces pages sur le cancer.

Si vous avez une expérience à partager avec les lecteurs du club sur ce sujet, c'est le moment de nous faire profiter de votre témoignage précieux!

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