Le syndrome du colon irritable : comment le comprendre et le traiter naturellement

On l'appelle colon irritable (irritable bowel syndrome en anglais), colite ou colopathie, mais c'est un seul et même gros problème issu de notre société moderne.

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Nombreux sont ceux qui en souffrent là où le stress, la mal bouffe et les médicaments règnent en maîtres

La colopathie : largement ignorée par les médecins. Nombreux sont encore les médecins qui n'en ont pas vraiment entendu parler, et qui vous enverrons consulter un Gastroentérologue.

Les personnes qui souffrent de colite, ou colopathie fonctionnelle, représentent 50% des consultations de gastro-entérologie.

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On leur fait en général subir tous les examens qui permettront d'éliminer l'hypothèse du cancer du colon pour, finalement, leur proposer des antispasmodiques pour luter contre les spasmes (Débridat), et un anxyolitique, puisqu'au moins, on reconnaît l'impact des variations émotionnelles sur le spasme du colon. Rien en ce qui concerne un changement d'alimentation... En effet, si vous n'êtes ni hypertendu, ni diabétique, ni alcoolique, ni obèse, on n'a pas de raison de vous conseiller d'améliorer votre nutrition...

Donc basiquement, si on reconnait que vous êtes bien atteint de colon irritable, on vous dira que vous êtes trop stressé, et on vous mettra sous antispasmodique et sous antidépresseur... mais on ne vous donnera pas de solution réelle à ce mal qui peut vous empoisonner l'existence pour de longues années (d'autant qu'avec la prise des médicaments, il y a encore moins de chance pour que votre état s'améliore). 

La vie avec la colopathie, c'est quoi ?

C'est quelqu'un de fatigué, anxieux, déprimé, avec des malaises variés allant de la tachycardie, aux nausées, aux sueurs, jusqu'aux douleurs articulaires, en plus des bien connues douleurs abdominales, des ballonnements et troubles du transit qui l'obligent à ne pas s'éloigner des toilettes en toutes circonstances.

Vous connaissez ?

En effet, un colopathe peut être constipé un jour, et le lendemain avoir besoin d'éliminer quasi instantanément tout ce qu'il vient d'ingérer pendant son repas. Un des symptômes les plus débilitants à mon avis est la production excessive de mucus dans le colon : cette émission incontrôlable s'écoule par l'anus et est accompagnée de douleurs et spasmes intestinaux. On a l'impression de fabriquer du blanc d’œuf (excusez l'image, mais c'est le cas...) Cette émission est le signe typique d'une magnifique sensibilité alimentaire, d'une inflammation intestinale permanente, d'une forme de chronicité. Je me permets de donner ces détails pas très ragoutants parce que lorsque ça vous arrive, vous vous mettez vraiment à paniquer, d'autant que ce type de symptôme ne figure pas dans la liste habituelle qui caractérise la colopathie et que la plupart des professionnels de la santé ne le prenne pas en compte !

J'ai fini par apprendre qu'une des meilleurs façons de se débarrasser de se problème est de cesser de consommer certains aliments déclencheurs, de ce qui provoque l'inflammation et tous un tas d'autres symptômes qui s'enchainent comme des dominos.

Lorsque ça m'est arrivé, j'ai consulté (évidement...) et on m'a dirigée vers un spécialiste. Mais le rendez vous étant fixé à deux semaines plus tard, je n'allais certes pas rester les bras croisés dans cette situation débilitante et effrayante : Je produisais du "blanc d'œuf" tous les matins avec des douleurs abominables... il fallait que j'agisse. Un exemple de traitement improvisé contre la colopathie.

A l'époque, je ne connaissais pas le Jus Tahitian Noni, mais j'avais déjà profité des bienfaits de l'alimentation crue. Pourtant, dans ce cas-là, les fibres se révélaient trop irritantes : alors j'ai fait des jus ! Et bien laissez moi vous dire que le jus de carotte, choux, persil, céleri, fait merveille en cas d'irritation du colon ! J'ai cessé tous les aliments producteurs de mucus, comme le blé et le lait, et je me suis alimentée avec uniquement des jus de légumes, ou de fruits (ananas-pamplemousse). Lorsque mon rendez vous chez le gastro est arrivé, je n'avais plus de symptômes, sauf lorsque je me remettais à manger du pain ou du beurre. Je suis allée rencontrer ce docteur avec la conviction que je n'avais pas besoin de sa science. Ce garçon là n'a, à aucun moment, évoqué la colopathie, ni l'irritation du colon, ni l'intolérance alimentaire, ni la production de mucus, ni le contrôle de l'alimentation... il n'a eu à la bouche que la batterie d'examens dont il avait besoin pour se faire une idée sur mon cas, par élimination.

A aucun moment il ne m'a écoutée lorsque je lui ai décris ce que j'avais entrepris pendant les deux semaines qui précédaient notre rendez-vous. Aucune attention, aucunes questions. Pas de temps pour ça. J'ai refusé sa coloscopie, je lui ai dis qu'il avait franchement mauvaise mine (il était tout gris) et qu'il ferait bien de se mettre aux jus frais... C'était il y a 10 ans.

Il m'aura fallu plus de 5 ans pour tout comprendre toute seule (après avoir parlé à des spécialistes un peu partout dans le monde) sur la colopathie et il n'y a vraiment pas grand chose à comprendre :

  • Contrôler votre alimentation,

  • comprendre à quels aliments vous réagissez,

  • traiter une forte probabilité de candidose chronique,

  • optimiser votre nutrition,

  • détoxifier votre organisme,

  • donner à votre corps ce dont il a besoin pour se régénérer

est tout ce qui risque fortement d'améliorer votre état et de vous faire plus de bien qu'une coloscopie ou une prise de sang. C'est à la suite de cette expérience que j'ai découvert l'existence de la candidose chronique, puis que j'ai décidé de partager mon expérience dans mon tout premier livre, l'Equilibre anti-candida. que vous pouvez aussi trouver en anglais ici

Car une des sources majeures de colopathie est la candidose chronique

Je vous explique tout sur le sujet dans cette vidéo

 Et si vos symptômes persistent, si on vous fait finalement des examens qui mettent à jour une pathologie (ils finissent toujours par trouver quelque chose quelque part), et bien vos nouvelles habitudes vous auront déjà mis sur la voie de la guérison, peu importe la gravité de votre maladie. Vous aurez en fait gagné du temps, du terrain sur votre colopathie. Ne négligez pas tous les autres facteurs qui peuvent intervenir dans l'entretien de votre colopathie...

Je vous les liste et explique dans les 200 pages de l'Equilibre anti-douleur, le livre qui vous donne les clés d'une approche anti-douleur intelligente et innovante.

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