Club Equilibre Naturel - Cécile ELLERT

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Soyez une mère plus maline que les autres : simplifiez-vous la vie dès le début !

C'est dans l'air du temps : je m'insurge contre la façon dont les mères, et surtout les futures mères, se font manipulées par toutes sortes d'industries. Alors, voici un petit coup de gueule pour leur ouvrir les yeux (si ça n'est pas déjà fait).

Si elle veut survivre à sa montagne de responsabilités, une femme d'aujourd'hui doit se simplifier la vie, tout en faisant pour le mieux son travail de femme, ce qui devient bien plus compliqué lorsqu’elle devient mère.

J'élude ici ses choix en matière de grossesse et d'accouchement. C'est l'objet de tout un chapitre. Passons directement au plus simple à maitriser : l'allaitement.

Bien sur, on va vous dire que l’allaitement est une histoire de choix et qu’il ne faut forcer personne. L'important est de ne pas trop penser mais de profiter de son instinct, et à défaut, de faire un choix éduqué.

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Un choix éduqué

C’est un peu le même schéma de pensée que ce qui vous amène à choisir une huile essentielle plutôt qu’un médicament, c’est à dire, faire un effort d’adaptation, d’éducation qui va bénéficier à tous, sur le long terme, ou prendre le raccourci du médicament qui se prend à l’aveugle, geste simple, ne réclament pas d’autre effort que de souvenir de le prendre.

Pour moi, donner le sein ou le biberon de lait artificiel relève du même ordre d'idée :

Se rappeler que nous sommes des mammifères en qui la nature a prévu de quoi soutenir notre santé, ou bien nier notre état d’animal avancé, concevoir rapidement, puis laisser le soin à la science de prendre le relais et de se substituer à la nature pour faire grandir nos enfants au mieux.

Je sais que pour certaines la grossesse a été une telle épreuve que l’idée de donner en plus le sein devient insupportable, alors que ça pourrait effacer un mauvais souvenir par une expérience de plaisir unique !

Donner le sein… c’est quoi ? C’est faire notre boulot de mère. C’est tout.

Ce pour quoi nous sommes équipées et à quoi nous n’avons même pas besoin de penser pour que ça fonctionne.

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Ne vous trompez pas d'asservissement.

Cela n’est pas parce que l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire ont développé des produits destines à “libérer la femme” et “nourrir facilement un bébé” qu’il faut en déduire qu’allaiter est un asservissement indigne de notre époque!

Personnellement, je n’aime pas faire la vaisselle... A mon sens, devoir laver des biberons, attendre que l’eau chauffe pour y diluer une poudre morte, formulée pour imiter ce que nous sommes capable de fabriquer sans effort et gratuitement pour garantir la santé optimale de notre bébé, c’est ça le vrai esclavage.

Et puis, qui a envie de se séparer de son nouveau né ?

Qui ne passe pas son temps à contempler la nouvelle merveille du monde dormir, s’éveiller, manger etc.. ?

Alors, pourquoi ne pas vivre cette fusion incomparable, cette synchronisation instinctive qui fait qu’avant même que le bébé n’ait eu le temps de le manifester, une montée de lait nous indique qu’il a faim ?

C’est prêt, à bonne température, les gouts varient en fonction de nos repas, rien n’a emporter, rien à stériliser, pas de risque de rupture de stock…

En un mot, que du bonheur et des avantages pour la maman et le bébé.

Évidemment, lorsqu’il s’agit du premier, il faut deux bonnes semaines de mise en route et d’apprentissage.

Un investissement en fait. C’est comme apprendre à rouler en vélo ! Une fois que vous savez le faire, c’est pour la vie ! On s'en rend compte dès le deuxième bébé.

C’est ce qu’on se dit souvent après le premier bébé : devenir parent demande parfois tant d’effort et d’apprentissages qu’on est tentée d’en faire un autre, et un autre, pour vraiment en profiter.

D’ailleurs, combien de fois n’ai-je pas entendu : « si j’avais su combien le troisième était facile par rapport aux deux autres, je l’aurais fais en premier ! ». Très drôle... je sais.

C’est peut-être la raison pour laquelle certaines femmes ne s’arrêtent pas après avoir eu un garçon et une fille : pour enfin en profiter !

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Ne vous sabotez pas

Faites les choses bien dès le début. Vous allez avoir tant de choses à apprendre, tant à affronter, à découvrir, pourquoi sacrifier votre fonction principale qui est de nourrir votre bébé ?

Si l’industrie alimentaire n’avait pas identifié combien il pouvait être profitable de libérer la femme égale de l’homme de ses prérogatives de mère nourricière, il vous serait tout aussi inimaginable de confier à un produit reconstitué la nutrition de votre bébé que de demander à votre conjoint de tomber enceint !

Les poudres pour bébé sont issues de la même veine que les plats tous préparés de la grande distribution. Au final, pas très bons pour la santé.

N’ayez pas peur d’allaiter votre bébé (comment peut on avoir peur d’allaiter un bébé ? Pourquoi pas avoir peur de changer une couche ?) et lancez vous.

Allaitement : Les règles de l'art

Le plus important : protégez votre bébé d’un biberon d’eau sucrée qui risque de tout faire tomber à l’eau.

Dans certaines maternités, on n’a aucun scrupule à calmer un bébé qui réclame sa mère avec cette eau sucrée qui va créer chez lui l’addiction au sucre et de plus, risquer de rendre l’apprentissage du sein bien plus difficile.

Soyez ferme, prévenez tout de suite le personnel de la maternité que le biberon d’eau sucré est interdit.

De toutes façons, le bébé doit rester avec vous dans votre chambre et au sein le plus souvent possible pour profiter de votre colostrum et stimuler la première montée de lait au bout de deux jours.

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Les tétées des premiers jours ne durent pas plus de 5 minutes, mais elles sont essentielles.

Enfin, sachez qu’il est possible de se retourner vers le biberon si l’allaitement s’est mal passé alors qu’il est quasi impossible de faire montrer du lait une fois que la production s’est tarie.

Donc, donnez vous toujours la chance d’allaiter votre bébé quitte à changer d’avis plus tard.

Vous y gagnerez toujours : un bébé moins malade que les autres et mieux développé, votre ligne de jeune fille retrouvée en moins de six mois, une meilleure santé osseuse et générale, et des économies…

En effet, les études montrent que les mères qui allaitent au moins 6 mois retardent et diminuent leurs chances de se casser un os, de développer de l’ostéoporose trop tôt (on en développe quoi qu’il arrive, c’est la vieillesse de l’os).

Pourquoi ? Parce que le processus de régénération de nos stocks de calcium dans les os pendant la période d’allaitement nous offre des os encore plus solides qu’avant.

Vous savez combien ça coute de nourrir son bébé avec de la poudre de lait maternisé? Cher. Très cher.

Votre lait est gratuit et si vous gardez pour vous ce que vous auriez dépensé en faux lait, vous avez de quoi vous faire plaisir de bien des façons.

Pour compléter votre information, voici l'enregistrement d'une conférence en ligne sur la surmédicalisation de l'accouchement.

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De quoi prendre les bonnes décisions ! Une vie sans médicaments, ça se prépare... depuis l'accouchement. À ce sujet, savez-vous que la grossesse est le meilleur moment de vous mettre à utiliser les huiles essentielles ? Je vous explique tout, ici

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