Aromathérapie holistique et maladie d'Alzheimer : 9 étapes pour vous aider à réduire les risques

Cette maladie dégénérative qu’est la maladie d’Alzheimer endommage les cellules du cerveau, provoquant une perte de mémoire, incapacitant de nombreuses fonctions cognitives, entrainant des changements de comportement et bien plus.

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De nombreux experts pensent que la plaque qui se forme peu à peu pour finalement entraver la communication entre les neurones et une des causes majeures de la maladie d'Alzheimer. Mais il y a aussi l’âge, les traumatismes crâniens, le diabète et la génétique.

Aucune cure n’a encore été découverte contre la maladie d'Alzheimer.

Alors, il est impératif de pratiquer la prévention en ayant une approche la plus holistique possible, et ce, grâce à l’aromathérapie holistique, en 9 étapes faciles à suivre :

1. Agir contre le vieillissement prématuré des cellules

Les radicaux libres peuvent exacerber la maladie d’Alzheimer parce qu’ils favorisent le stress oxydatif du cerveau. Alors bien sur, il est recommandé d’y penser au moment des repas et de s’appliquer à consommer des aliments riches en anti-oxydants comme les légumes à feuilles vert foncé, des crucifères comme les brocolis, les choux de Bruxelles, les betteraves et les poivrons rouges. Or, si "sur le papier " ces légumes sont anti-oxydants, encore faut-il qu’ils n’aient pas été irradiés, qu’ils soient bio et cueillis assez récemment…

Ils ont sans doute besoin d’un peu d’aide pour vous aider à leur tour.

Sachez que vous allez considérablement augmenter le pouvoir anti-oxydant de ces légumes si vous leur ajoutez le pouvoir anti-oxydant des huiles essentielles.

Vous pouvez choisir de les ajouter à vos préparations culinaires du moment qu’elles ont une base grasse afin de bien disperser la goutte (une seule) d’huile essentielle que vous y ajouterez.

En ayant sous la main une poignée d’huiles essentielles faciles à utiliser en cuisine, vous vous simplifiez la vie en vous évitant de d’avoir à disposition la version fraiche sous la main en permanence, mais il y a mieux : vous aidez votre organisme à fonctionner et à prévenir des problèmes auxquels vous n’auriez peut être pas pensé.

Voici une petite sélection d’huiles essentielles très bonnes en cuisine et leurs principales actions thérapeutiques, très utiles pour limiter les risques de favoriser l'apparition de la maladie d'Alzheimer.

basilic balcon

basilic balcon

  • Le basilic : ocimum basilicum.

Antispasmodique et neurorégulatrice, elle est très conseillée si vous avez des problèmes de digestion, de l’aérophagie et de colon irritable. Elle protège contre les infections virales.

  • Le thym : Thymus vulgaris à linalol.

Très anti-fongique et vermifuge, elle agit sur le système digestif et urinaire en cas de cystites, entérocolites à staphylocoque, et les colites.

  • Le romarin : rosmarinus officialis à verbenone.

Très bonne pour assainir le foie et les voies respiratoires, mais aussi en cas de dépression nerveuse. Il faut cependant l’utiliser légèrement… ne pas en abuser si on est très sensible du foie et enceinte.

  • L’origan : origanum heracleoticum à carvacrole.

Une bonne façon d’allier un très bon antifongique à un très bon anti-infectieux. Cette huile agira sur tous les problèmes respiratoires, digestifs et urogénitales.

HE citron

HE citron

  • Le citron : citrus limonum.

C’est une des huiles les plus antiseptiques, anti-infectieuse et anti-virale qui de plus, soutien votre foie.

Alors, comment les utiliser ?

Une goutte à la fois…

  • Un bon exemple avec la vinaigrette :

Un peu de moutarde dans un bol, ajoutez une goutte d’HE de votre choix (basilic, citron, thym, romarin) avant d’y verser le citron ou vinaigre (ou les deux) puis d’émulsionner le tout avec l’huile (de première pression à froid) que vous aurez choisie.

Plus besoin de vous efforcer d’avoir des herbes fraiches sous la main…. la goutte d’HE à elle seule est suffisante pour vous faire profiter de toutes les propriétés de la plante aromatique, sachant qu'une goutte vous donne la puissance d'une grande quantité de plante.

chocolate-mousse

chocolate-mousse

Le même procédé marche aussi dans n'importe quelle sauce un peu grasse comme la hollandaise, la béchamel, la bolognaise après cuisson, n'importe quelle sauce tomate à laquelle on ajoute de l'huile d'olive (après cuisson), mais aussi dans une soupe si on lui ajoute un peu de crème (dans laquelle on glisse une goutte d'HE), mais aussi dans du yaourt, une chantilly, une mousse au chocolat...

2. La vitamine B12

Depuis que la recherche à fait la connexion entre un niveau trop bas de vitamine B12 et l’accumulation d’homocystéine dans le sang, tout le monde se rue sur ce complément alimentaire ! En effet, l’homocystéine est un acide aminé dont la présence excessive est reliée à la maladie d’Alzheimer.

Les personnes âgées, plus à risque de développer la maladie d'Alzheimer, doivent s’assurer de consommer au moins 2.4 mcg de vitamine B12 par jour grâce à leur alimentation (œufs, fromage, viande) mais comme en vieillissant nos capacités d’absorption décroissent, il est plus sûr de se supplémenter avec une bonne source de cette vitamine en gélule.

Pour favoriser l’absorption des nutriments, une bonne santé des intestins est toujours conseillée. Pour cela, l’huile essentielle de romarin à cinéole est très indiquée, en massage régulier sur le ventre.

3. Attention au cœur !

La santé cardiovasculaire est  liée de très près à la santé du cerveau, donc de la maladie d'Alzheimer

Alors, protégez votre cœur avec les bonnes graisses (oméga 3 en huile de lin) anti-inflammatoires, des oléagineux à grignoter comme les amandes, les noix, les noisettes et des sardines en boite à volonté.

Les huiles essentielles sont aussi d’une grande aide dès qu’il s’agit de protéger le cœur, et vous trouverez tout sur le sujet ici.

4. L’acide lipoïque

Les études montrent que lorsque les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer se supplémentent en acide lipoïque, leurs facultés cognitives déclinent moins vite.

Cet acide stimule la production d’acetylcholine, un neurotransmetteur impliqué dans la mémoire et l’apprentissage. Les doses recommandées sont de 600 mg par jour.

D’autres nutriments participent à la nutrition correcte du cerveau et vous les trouverez ici.

romarin

romarin

5. Le romarin pour la concentration

La maladie d'Alzheimer s'installer plus vite lorsque le cerveau est mal entrainé à se concentré.

Un des meilleurs soutiens de la concentration est l’huile essentielle de romarin, diffusée dans une pièce ou simplement diluée puis massée sur la poitrine pour pouvoir facilement la respirer. Choisissez un romarin doux comme le rosmarinus officinalis à Cinéole.

6. L’inflammation et le candida

Les infections fongiques invisibles savent provoquer des maladies inflammatoires et chroniques dans le cerveau. C’est pourquoi, une autre bonne façon de diminuer les risques de déclencher la maladie d'Alzheimer est d’identifier les sources d’inflammation constantes que l’organisme a à combattre et de nettoyer son corps de toute croissance excessive de candida albicans. Les huiles essentielles vous y aident, ici et ici.

7. L'activité physique

Encore une fois, la recherche montre à quel point l’activité physique réduit à la fois les risques de maladie et ralenti le déclin cognitif des personnes qui commencent à avoir des symptômes de maladie d'Alzheimer. Il suffit de marcher, jardiner, faire du vélo d’appartement, nager…

Contre les douleurs articulaires qui peuvent être une entrave, voyez ici comment l’aromathérapie va vous soulager.

club de lecture

club de lecture

8. L'activité mentale

Continuer à apprendre quelque chose est une des meilleures façons d’utiliser son cerveau, de le maintenir en forme et de prévenir la maladie d'Alzheimer.

Une stimulation régulière renforce les cellules existantes, les aides à se connecter et participe à la génération de nouveaux chemins entre les neurones.

Participez à des conférences, mettez vous à une nouvelle langue, à des cours de peinture ou de musique !

9. Être social

tai chi

tai chi

Il y a encore beaucoup de choses que nous ne comprenons pas au sujet de la maladie d’Alzheimer, mais on sait aujourd’hui qu’avoir une vie sociale active peut en réduire le risque de déclenchement.

Rien que le fait de faire partie d’un club de lecture, de faire du volontariat dans des écoles ou d’autres institutions, donner sois même des cours d’un sujet qui nous plait… est une bonne façon d’être social.

Si la maladie est déjà déclenchée, rencontrer d’autres malades est aussi un outils thérapeutique…

Dans la même veine, donner son avis suite à un article, permet de communiquer sur un sujet passionnant ! Alors ne vous privez pas, c'est thérapeutique!

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