L’art de ne pas tomber malade

Hier, une de mes amies me demande : “Tu sais ce que je voudrais ? C’est que tu regardes ce qui ne va pas chez moi, une fois par mois, comme ça je peux rectifier le tir régulièrement et vraiment prévenir les problèmes.”

Alors je lui réponds : “pourquoi faire ? Tu fais déjà tout bien ! Tu veux vraiment que je te dise tout ? Même ce qui ne va pas ?”

Mon amie fait partie de ces perfectionnistes qui (en dépit de tous ses efforts et de mes recommandations) continue à avoir besoin de beaucoup contrôler de nombreux aspects de sa vie.

Et ça fonctionne plutôt bien pour elle, il faut le reconnaître, parce qu’elle est saine, réussi la majorité de tout ce qu’elle entreprend, très jolie et aimée de tous… mais elle adore aussi expérimenter les effets d’outils d’investigation sophistiqués qui vont donner une autre dimension à ses efforts de perfection.

Elle sait beaucoup de choses sur un grand nombre d’outils d’exploration de l’organisme et de son fonctionnement plutôt hors du commun, on dépasse la simple prise de sang ici. Mais, cerise sur le gâteau, elle souhaite que j’ajoute à toutes ces informations mon petit moyen personnel d’investigation à distance, celui qui montre ce que de grosses machines ne peuvent pas voir.

Je m’en sers pour savoir de quoi souffrent les gens qui me contactent. C'est une bonne raison...

tests

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Mais est-il vraiment nécessaire d’avoir recours tous les mois, à titre préventif, à tant d’investigation ?

Ce que je pense c’est que « le mieux est l’ennemi du bien ». En particulier lorsque la santé est concernée.

La santé n’est pas une situation statique. Elle est issue d’un état en adaptation permanente, qui change, qui bouge selon l’influence de nombreux facteurs qu’il serait trop long de lister ici. Mais il faut les garder à l’esprit car ils nous sont personnels… et des analyses générales ne les prennent pas en considération.

Un exemple classique : l’autre jour mon mari va chez le dentiste et on lui prend la tension (oui, on est chez les américains, on voit des choses bizarres…).

On lui dit qu’il a une tension élevée. Je pense que si on lui prenait la tension à son arrivée dans un Apple Store, on ne trouverait pas les mêmes résultats.

Moi aussi j’ai la tension qui monte chez le dentiste… et ça n’est pas le cas chez le coiffeur.

Il était un peu alarmé et m’en a parlé en rentrant. Je lui ai dit : « Oublie. C’était le dentiste. » Il n’a pas relevé… il est habitué à m’entendre dire la chose suivante :

« Si on te cherche quelque chose qui cloche, on trouve toujours quelque chose qui cloche ».

Et ça arrive souvent. Et ça ne veut pas dire que vous êtes en danger, malade, ou même sur le point de mourir ! Surtout pas !

Sachez surtout que des tests divers et des analyses ne vous guérissent de rien…. par contre, si vous y réagissez en utilisant les mauvais outils de correction, vous risquez le désastre…

Un exemple. Prenez quelqu’un qui n’est pas malade et qui à l’air en pleine forme, moi, par exemple.

Je suis en pleine ménopause donc je subis au passage toutes les variations hormonales qui viennent avec, inclus les symptômes qui vont et viennent avec les aléas de mon rythme de vie.

Si je me lançais dans un check up, on me trouverai sans doute des taux bizarres de testostérone et d’estrogènes, des marqueurs d’inflammation à cause d’une tendinite dont je ne m’occupe pas, peut être une pression artérielle un peu basse et mon habituelle colonie de kystes dans le sein gauche. On me les a trouvés il y a 10 ans mais comme c'est congénital, je leur laisse une paix royale. Je leur ai épargné les investigations invasives qui entraineraient sans doute des conséquences indésirables.

foie

foie

Le seul organe dont je me sois occupée est mon foie. C’est lui le patron. C’est lui qu’il faut chouchouter.

Qui soigne son foie soigne ses hormones !

Si je n’étais pas consciente de ce qui est ou pas normal de vivre lorsqu’on est en pleine ménopause, je subirais sans doute de sales moments… mais lorsque des symptômes classiques me perturbent, je fais intervenir les huiles essentielles et traverse plutôt bien cette transition.

Mais que ce passerait-il si j’allais voir un médecin pour des angoisses, des bouffées de chaleur ou des variations d’humeur ?

Il me donnerait sans doute des anxiolytiques et un traitement hormonal synthétique. Rien que d’y penser j’en ai la nausée.

De là, anesthésiée et polluée, d’autres symptômes dû à la présence de ces drogues dans mon organisme apparaitraient et me feraient retourner chez le médecin. Il me donnerait alors d’autres produits destinés à effacer les effets secondaires des premiers.

Je me retrouverais alors dans ce que j’appelle « le cercle vicieux » de la toxicité.

Bien sur, tout le monde ne dispose pas toujours de suffisamment de connaissances et de confiance pour agir au moindre signe de déséquilibre… Et pourtant : il est bien pratique et pas très compliqué de disposer de certaines techniques et outils qui vous tiennent éloignés du satané « cercle vicieux », tout en vous rapprochant de vos véritables besoins.

Ne pas faire partie des gens malades, au fond... C’est tout simple.

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Moi je ne cherche pas la petite bête... je m'occupe de la grosse bête : mon foie !

C'est cela : assurez-vous que votre foie est heureux, tout votre organisme le sera !

Ne mangez que des aliments propres et vrais, oubliez l’alcool et les produits chimiques, prenez les suppléments qui vous conviennent, respirez, dormez, bougez, aimez et surtout, fiez vous au pouvoir des huiles essentielles.

De cette façon, moins vous vivrez dans la peur de la maladie, plus elle vous oubliera.

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