Qu'est-ce que vous mangez, finalement ?

Vous mangez quoi ? Vous mangez équilibré ? Vous mangez anti-cancer ? Anti-Candida ? Anti-fermentation ? Anti quelque chose ? Ou pas ?

Parler de ce qu’on mange ou de ce qu’on ne mange pas est réellement un des meilleurs moyens de se faire classer par les branchés sur la question. Vous risquez alors de passer pour un OVNI, un extrémiste, un coincé ou un largué qui n’a rien compris. Me trompe-je? Vous avez dû le remarquer, non ? Avec quelle ferveur les gens défendent leurs croyances quasi religieuses en ce qu’il faut croire ou ne pas croire, manger ou ne pas manger .Pour certains, tout le monde devrait suivre un régime cétogène. Pour d’autres, la graisse est le diable lui-même et doit être évitée à tout prix. Il y en a qui pensent que limiter les protéines est la solution, pour d’autres c’est l’inverse. Chez moi, c’est le sucre et les aliments qui n’en sont pas qu’il faut oublier. 

Alors qui a raison ? Celui qui comprendra qu’il n’y a pas de règle.

Il y a 30 ans, je ne jurai que par le cru. Et puis j’étais plutôt végé… alors cru et végé, c’est vrai, c’est une bonne combinaison. Mais c’est là que je me suis fabriquée la plus belle candidose du siècle ! J’ai bien été obligée de changer de direction dans mes choix alimentaires (il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis, non ?)

Quand ma copine Sophie m’a annoncée son cancer, je n’ai pas voulu lui imposer de direction alimentaire. Tout ce qu’elle voulait de ma part, c’était un protocole aromatique (anti-stress, anti-émotions négatives, pour le lâcher prise, pour l’immunité, pour stimuler l’apoptose). Elle a choisi de suivre un régime vegan (mais pas tout cru) mis au point par un survivant du cancer. Et j’ai croisé les doigts, parce que si elle avait eu un problème pancréatique au départ et une faiblesse de rate, elle pouvait creuser son trou.

Au bout du compte, elle s’en est bien sortie et a même vaincu la bête. Alors que ceux qui se lancent dans le cétogène pour asphyxier le cancer ont aussi de bons résultats ! Quand Emmanuelle est venue me consulter pour que je soigne l’eczéma de ses enfants, elle était dans le cru et quasi vegan, et elle creusait son trou. Cela marchait très bien pour ses professeurs de naturopathie, mais apparemment pas pour elle.

Des exemples… j’en ai plein.

Et cela n’est pas par hasard que plus j’avance dans ma pratique plus j’incite mes élèves et clients à faire du sur mesure. A tout tester. Parce que, même si nous partageons beaucoup de points communs en tant qu'êtres humains, nous avons aussi des différences importantes en termes de gènes, d'expression génique, de statut sanitaire, d'activité physique et d'objectifs. Ce sont des variables qui déterminent le meilleur mélange de protéines, de lipides et de glucides pour chaque individu. Et j’ai même envie de dire que le sexe et l’activité hormonale, voire, les dominances énergétiques, ont aussi leur mot à dire dans l’équation.

Il n'y a vraiment pas d'approche unique.

En ce qui me concerne, il ne s’agit pas de ratios de macronutriments, de gras, pas gras, protéiné ou pas : l’important est de maximiser réellement notre capacité d’absorption, de manger propre (donc d’éviter ce qui est couvert de produits chimiques), et de soutenir le corps dans son effort de nettoyage automatique des cellules.

Vous pourriez vous dire qu’il suffit de manger des tas de légumes bio ! Même pas ! Hier, j’ai découvert qu’une de mes élèves réagit aux courgettes… Cela la rend malade. Et c’est parce qu’il lui manque une enzyme indispensable à la digestion des fibres et autres hydrates de carbones.

Dans bien des cas, il faut d’abord identifier nos faiblesses énergétiques (ça c’est dans l’Essentiel de l’Equilibre et dans AromaPro Master) pour décider de ce qu’on va donner à notre corps pour qu’il ne se fatigue pas plus mais qu’il profite vraiment des nutriments que vous lui apportez. Une fois que tout va bien, là vous pouvez vous lâcher et décider de vous mettre au tout cru, au vegan (bien que là, c’est aussi une question de bon sens… frites et bière son vegan), ou au cétogène.

Quoi que vous choisissiez, vous devez d’abord avoir fait plaisir à votre estomac, à votre rate, à votre intestine grêle et à votre foie. Et si vraiment rien ne va, n’oubliez pas d’identifier les éventuelles infections bactériennes et état inflammatoires qui vous mettent des bâtons dans les roues…

Et puis, si tout cela est trop compliqué pour vous, facilitez-vous la vie... demandez-moi mon avis.. ça ira plus vite 😊