Que savez-vous de la signification de vos symptômes ?

Un diagnostic : une étiquette qui réduit une expérience humaine à un mot, une généralité construite autour d’un ensemble de symptômes.

Des mots que votre médecin a été entraîné à faire correspondre à des médicaments. Rien de personnel, rien d’humain, rien de personnalisé… Vous “Avez” quelque chose. Qu'est-ce que vous êtes content ! Chouette !

C’est comme si le médecin vous avait trouvé une anomalie à effacer de votre corps, sans considérer une minute que cela puisse faire partie de vous… Vous n’avez pas un mot à dire. Vous n’êtes même pas là.

Vous êtes une machine qu’il faut réparer. Mais attention ! On veut vous éteindre votre clignotant rouge !

On se moque de savoir si votre clignotant voulait dire que vous manquiez de quelque chose, que vous étiez particulièrement sensible à quelque chose, que vous viviez un épisode difficile de votre vie. Vous n’avez pas beaucoup d’importance. Votre organisme, on s’en fout.

On ne voit que l’étiquette, celle du diagnostic, celui qui a été décidé d’après vos symptômes et une charte, voire un programme sur ordinateur. Des interprétations.

Lorsque vous avez un bras cassé, ça n’a pas beaucoup d’importance, mais si vous vous sentez déprimé, il n’existe pas de radio, de prise de sang, de scanner qui va dire au psychiatre ce que vous ressentez ! Il va devoir se fier à son système d’évaluation, d’après ses propres critères et ce que vous lui confierez.

Vous dépendez de son évaluation… de son interprétation. C’est ce qui va décider de votre sort : sous anti-dépresseurs ? anti-psychotiques ? Pour 15 jours ? 6 mois ? Un an ?

Des tests ont été faits pour en savoir plus  : des psychologues se sont présentés dans une clinique psychiatrique (les courageux) en disant qu’ils entendaient des voix. Ils se sont laissés faire pour voir : on les a catalogués psychotiques. mis sous médicaments (qu’ils n’ont pas pris), dit qu’ils n’étaient pas malades !

Bien sûr, les seuls à se rendre compte qu’ils étaient “normaux” étaient les malades “soignés” sur place. Aucun des professionnels n’a reconnu avoir fait un diagnostique abusif.

Si vous avez écouté ma conférence de jeudi sur la dépression, vous savez maintenant combien vous devez éviter à tout prix les antidépresseurs, combien la dépression n’est souvent qu’un message du corps à écouter, à comprendre, et qu’à la base, il y a quelque chose de bien métabolique à rétablir.

Bâillonner les symptômes de dépression ne vous aidera pas ! Les larmes sont des émonctoires comme les autres : elles servent à évacuer les émotions, au même titre que vous évacuez des toxines durant une détox. Elles sont là pour vous soulager, vous faire du bien.

Voir vos symptômes sont un autre angle vous permet de les voir sous un nouveau jour : positif! Il n’est pas toujours utile de combattre ou éliminer un symptôme : l’accepter, ne pas lui résister, peut le rendre bienfaisant.

Souvenez vous combien le corps et l’esprit sont indissociables : Pensez à une femme qui accouche.

Pour elle, la douleur va aller crescendo pendant des heures au mieux, au pire pendant des jours. Et au bout du bout, la délivrance.

Si elle accepte la situation, c’est surtout parce qu’elle sait quelle est l’issue !

Imaginez une femme qui se retrouve en plein travail sans savoir ce qui lui arrive ! A ce moment là il y a de quoi paniquer et croire qu’on va mourir ! Ridicule, non ?

Et oui, si vous savez que cela fait partie d’un accouchement normal, qu’il faut l’accepter, vous ne vivez plus du tout cette douleur de la même façon…

Et bien, c’est la même chose dans bien des cas. Il faut souvent beaucoup de patience et d’acceptation…à condition de comprendre ce qui vous arrive.

C’est ce que j’explique à ceux qui m’appellent à l’aide parce que depuis qu’ils s’occupent de leur corps, depuis qu’ils lui donnent de l’aide pour mieux travailler, ils ne se sentent pas bien, ont du mal.

C’est passager! C’est un moment obligé !

Vous aidez votre corps à travailler ?

Et bien sachez que le plus gros de son travail est de vous détoxifier.

Or il n’y a pas de détox qui ne provoque pas de symptômes, physiques ou émotionnels.

Et vous ne savez pas ça, si vous ne comprenez pas ces symptômes, si vous allez chez le médecin en les lui décrivant, il y a des chances pour que vous en sortiez avec une belle ordonnance de médicaments dont le principale objectif est de bloquer tout ce processus de détox.

Et la conclusion est là, bien sûr : pas de détox, pas de symptômes. Pas de symptômes, pas de maladie. Pas de maladie...? Pas de maladie.

Cela vous paraît logique ? Si oui, vous n’avez rien compris à ce que je viens d’écrire !

Vous avez sans doute besoin de tout reprendre depuis le début, en détails, en lisant l'Equilibre anti-Douleur. 

Un bon moyen de ne pas devenir hypocondriaque  😇