Ravintsara par-ci, Ravintsara par-là… Et si on arrêtait deux minutes ?

Chaque hiver, c’est le même cirque. Les médias français ressortent leur disque préféré : « Prenez du Ravintsara ! », et le plus souvent (oh horreur!) sur un sucre.
On dirait que cette huile essentielle est devenue le paracétamol de l’aromathérapie. Un rhume ? Ravintsara. Une toux ? Ravintsara. Une mauvaise note sur Parcoursup ? Ravintsara.

Bref : on a fait d’elle une mascotte.
Et comme toutes les mascottes, elle finit par éclipser des huiles autrement plus intelligentes.
Aujourd’hui, je vais vous parler de l’une d’elles : l’épinette noire (Picea mariana).

Spoiler : si vous passez l’hiver avec le nez en fonte, elle risque de changer votre vie.

Donc, aujourd’hui, je vous fais le cadeau d’une comparaison directe entre Ravintsara et Epinette noire.

Entre Cinnamomum camphora CT cinéole et Picea Mariana.

Ravintsara : l’huile qui nettoie… mais ne recharge rien

Soyons clairs : Ravintsara n’est pas “nulle”.
Elle est même très correcte pour renforcer la barrière immunitaire de surface (le fameux Wei Qi en médecine chinoise).
Elle ouvre, elle fluidifie, elle dégage.

Le problème ?
Elle ne nourrit rien. Elle ne soutient rien. Elle n’aide pas l’organisme à tenir sur la durée. Bref, c’est une huile symptomatique, donc, elle fait le job pour tous ceux qui ne veulent que ça : éliminer les symptômes sans se soucier des causes; On vous fait utiliser une huile essentielle qui n’offre que partiellement ce dont vous avez besoin.

Résultat : si vous êtes déjà épuisée, stressée, vidée… Ravintsara va surtout vous donner l’illusion de “faire quelque chose”. C’est du court terme. Du cosmétique.


L’épinette noire : la batterie interne que tout le monde oublie

Mes élèves le savent : il faut utiliser l’épinette noire pour remonter les surrénales. Pendant que Ravintsara nettoie la surface, l’épinette noire, elle, descend au sous-sol pour rallumer le générateur.

Son terrain ? Les surrénales.
Ces deux petites glandes qui gèrent votre énergie d’adaptation, votre résistance au stress… et votre capacité à ne pas tomber malade toutes les trois semaines.

Quand les surrénales sont à plat, le moindre microbe vous met KO.
Quand elles sont soutenues, l’hiver vous touche beaucoup moins.

L’épinette noire réchauffe, tonifie, remonte, structure.
C’est l’huile qui dit à votre organisme :
« Debout les morts! On recharge. On remonte le feu intérieur. »

Ce n’est pas une huile défensive.
C’est une huile reconstructive.

Et c’est justement ça qui manque à 80 % des femmes aujourd’hui.

Ravintsara vs Épinette noire : la (vraie) comparaison énergétique

Autrement dit :
👉 Ravintsara est une protection.
👉 L’épinette noire est une rééducation.

Et si votre corps peine l’hiver, ce n’est pas d’un bouclier dont il a besoin… mais d’une vraie remise à niveau énergétique.

Pourquoi les médias n’en parlent pas ?

Parce qu’il est plus simple de recommander une huile “grand public” que d’expliquer que la fatigue chronique est le premier facteur d’infections répétées.
Parler des surrénales, c’est tout de suite moins “sexy” qu’un conseil en trois lignes dans un magazine féminin.

Mais les femmes ne tombent pas malades par manque de Ravintsara.
Elles tombent malades parce que leur énergie vitale est ponctionnée depuis des mois (souvent des années), et l’épinette noire répond exactement à ce niveau-là.

Morale de l’histoire

Si vous voulez juste “dégager le nez”, Ravintsara pourra vous dépanner.
Si vous voulez arrêter de passer l’hiver avec une boîte de mouchoirs greffée à la main, misez sur l’épinette noire.

Elle ne travaille pas en surface :
elle répare le terrain.
Et ça, ça fait toute la différence.

De plus, l’Epinette noire fait partie des huiles à haute vibration dont je parle dans mon livre “Respirez, Aimez, Guérissez”. Ce livre vous ouvre à une façon plus intelligente de prendre soin de vous, via l’olfactothérapie; Cliquez ici pour en savoir plus.

cécile EllertCommentaire