La recherche valide l'action anti-fongique de la noix de coco!

La noix de coco est peut-être l'aliment médicinal le plus répandu et le plus polyvalent au monde. Elle est vénérée par les cultures autochtones pour un large éventail de problèmes de santé depuis des temps immémoriaux.

Je l’ai surtout découverte en vivant en Asie, car il était très facile de s’en procurer de la fraiche (ma préférée) et on nous offrait son jus un peu partout.

C’est là que j’ai découvert combien elle était antifongique par nature, et je n’avais que les expériences des locaux et de mes professeurs comment base de savoir. Mais aujourd’hui, de plus en plus de preuves scientifiques confirment des bienfaits pour la santé traditionnellement attribués, notamment au sujet de la santé du cerveau, sur la protection du cœur et du système nerveux.

Mais qu’en est-il des anecdotes faisant référence à l’activité antifongique présumée de l’huile de coco ? Existe-t-il une base scientifique permettant de faire de telles affirmations ?

Personnellement, ça m’est un peu égal, j’ai écrit tout un livre, l’Equilibre anti-Candida, qui donne des recettes antifongiques à base d’huile de coco, justement pour profiter de son action anti-fongique notoire. Mais j’aime bien quand une étude sort et confirme la validité de ce que j’ai écrit 10 ans plus tôt !

Donc, une étude récente menée par des chercheurs de l’Université Tufts a révélé que l’huile de coco est très efficace pour contrôler la prolifération du pathogène fongique opportuniste Candida albicans chez la souris.

Publiée dans la revue Sphere de l'American Society for Microbiology et intitulée « Manipulation du régime alimentaire de l'hôte pour réduire la colonisation gastro-intestinale par le pathogène opportuniste Candida Albicans », l'étude a identifié C. albicans comme l'agent pathogène humain le plus courant, avec un taux de mortalité d'environ 40 %. en provoquant des infections systémiques.

Il y a plus de 10 ans j’écrivais déjà que la candidose chronique était un fléau de ce siècle, à la base de la majorité des maladies chroniques contre lesquelles la médecine classique reste plutôt impuissante, justement parce qu’elle s’obstine à y répondre avec des médicaments. Or,

C. albicans est normalement présent dans le tractus gastro-intestinal humain (dans le vagin, la vessie et la bouche aussi), mais les antibiotiques peuvent détruire les bactéries qui maintiennent normalement les populations de Candida dans une fourchette saine. Et puis surtout, C. albicans raffole des antibiotiques qui acidifient le terrain, lui fabriquant un nid douillet.

 

Et puis, il ne faut pas oublier que le candida et le cancer sont intimement liés.

Un article publié dans Critical Reviews in Microbiology intitulé « Candida albicans et le cancer : cette levure peut-elle induire le développement ou la progression du cancer ? », présente des preuves convaincantes selon lesquelles la prolifération de C. albicans pourrait jouer un rôle important dans la cancérogenèse.

Là aussi, une confirmation scientifique est la bienvenue. Et cela nous rappelle que sachant combien le candida albicans est excessivement présent dans la majorité des femmes de tout âges, connaitre les moyens non toxiques et efficaces d’en limiter la prolifération devient impératif.

Je voudrais rappeler ici que les médicaments qui suppriment l’immunité favorisent la croissance de la candidose.Or, à l’instar des traitements anticancéreux conventionnels comme la chimiothérapie, les médicaments antifongiques conventionnels comportent un risque important d’effets indésirables, et leur utilisation répétée conduit au développement de souches d’agents pathogènes fongiques résistantes aux médicaments. C’est d’ailleurs ce qui pousse les femmes qui viennent me consulter à le faire : leur médecin ne sait plus quoi leur prescrire.

Ils ne savent manifestement pas que les chercheurs ont émis l’hypothèse qu’une intervention alimentaire à base de noix de coco pourrait réduire l’infection à Candida chez la souris.

Un régime riche en huile de noix de coco a réduit C. albicans dans l'intestin par rapport à un régime riche en suif de bœuf ou en huile de soja. L'huile de coco seule, ou la combinaison d'huile de coco et de suif de bœuf, a réduit la quantité de C. albicans dans l'intestin de plus de 90 % par rapport à un régime riche en suif de bœuf.

Les auteurs de l’étude ajoutent :

"Nous voulons offrir aux cliniciens une option de traitement qui pourrait limiter le besoin de médicaments antifongiques. Si nous pouvons utiliser l'huile de coco comme alternative alimentaire sûre, nous pourrions réduire la quantité de médicaments antifongiques utilisés, en réservant les médicaments antifongiques aux situations critiques."

Moi qui donne de l’huile de coco sous toutes ses formes à mes clientes atteintes de candidose depuis plus de 10 ans je sais cependant que cela ne suffit pas…certaines femmes subissent des prédispositions énergétiques issues d’épisodes traumatiques qui entretiennent un stress chronique, lui-même une des meilleures causes de candidose. Il faut en fait corriger toutes les sources de déséquilibre et ne rien laisser au hasard.

Une bonne façon de commencer est de lire l’Equilibre anti-Candida et d’appliquer le programme de 30 jours qui vous met sur les rails de la guérison grâce à la rééducation de vos habitudes de vie.

Si votre problème est très ancien et que vous n’avez plus la force de trouver la solution vous même, contactez moi pour qu'on en parle toutes les deux, ici.

 

cécile EllertCommentaire