Respirer les huiles essentielles pour la santé mentale : on commence à en parler.

On commence à en parler. Peut être parce que on commence aussi à se tourner de plus en plus vers les huiles essentielles en milieu hospitalier. Ca ne va pas très loin, mais ça vient :)

Voici ce que j’ai vu passer sur le sujet.

C’est quelque chose dont j’ai déjà parlé, de nombreuses fois : la psychiatrie conventionnelle ne fonctionne pas. Une personnalité éminente, le Dr Anne Harrington le clame dans son livre Mind Fixers: Psychiatry's Troubled Search for the Biology of Mental Illness, alors on commence à y faire attention et à en déduire que :

 « La psychiatrie en tant que discipline médicale est un échec. Pire encore, la psychiatrie constitue une série d’échecs au cours de ses deux siècles d’histoire. Le mouvement des asiles au XIXe siècle a échoué. La psychiatrie descriptive de Kraepelin a échoué au tournant du siècle. La psychiatrie pluraliste d’Adolf Meyer a échoué, conduisant à une mentalité du « tout est permis », jusqu’aux lobotomies incluses. La révolution freudienne s’est terminée par un « accident de train lent », laissant la psychiatrie dans un discrédit embarrassant. Et enfin, la soi-disant révolution biologique de la psychiatrie s’est soldée par un échec, lorsque les sociétés pharmaceutiques ont abandonné une profession « en crise ».

 On sait bien qu’en dehors de prescrire des psychotropes, un psychiatre ne sait pas faire grand chose.

Or, les antidépresseurs, en particulier les ISRS, se sont avérés un échec extraordinaire et potentiellement mortel dans la lutte contre la dépression clinique. Aucun médicament jusqu’à présent créé n’a pu inverser l’épidémie de maladie d’Alzheimer et de démence. Et pour cause, ces médicaments entretiennent la charge toxique qui sert de terreau à ce problème dégénératif. Plus on les prend, moins ça va.

 Les médicaments contre la maladie de Parkinson offrent, au mieux, un déclin contrôlé et inévitable. Et les solutions pharmaceutiques habituelles contre l’anxiété créent une forte dépendance, comme peut en témoigner toute personne prenant du Valium sur le long terme. Loin de prévenir le suicide, ils ont entraîné une augmentation de 11 % du nombre de personnes se suicidant, et ce, alors qu’elles recevaient des soins psychiatriques. Je l’ai bien vu auprès des 12 amis de mon fils, ex-marines, qui se sont suicidés alors qu’ils prenaient ce genre de produits pour soigner leurs traumas et leur anxiété.

C’est l’une des raisons pour lesquelles l’industrie pharmaceutique n’a pas produit un seul nouveau médicament contre la maladie mentale depuis une décennie – un aveu tacite que la solution chimique à toute une série de maladies mentales ne réduit pas les suicides ou l’incidence croissante de la dépression.

 Mais il y a de l’espoir pour les patients souffrant d’un certain nombre de troubles mentaux dans un endroit des plus improbables : l’aromathérapie. Bien que pour nous, aromathérapeutes, la valeur de ces huiles pour traiter la souffrance émotionnelle ne soit pas un mystère, de nouvelles études scientifiques confirment que l’inhalation d’huiles essentielles d’une vaste gamme de plantes peut également aider à guérir le cerveau.

 Il y a donc des preuves!!!

De nombreuses preuves ont montré que ces huiles essentielles, lorsqu'elles sont inhalées, contournent la barrière hémato-encéphalique via les nerfs olfactifs de la cavité nasale et passent par la voie nasale-cerveau pour cibler directement les tissus cérébraux, en particulier l'amygdale, la voie émotionnelle primitive au centre du cerveau.

 Ces huiles affectent directement le thalamus, le cortex cérébral et le système limbique (impliqué dans l’émotion), qui jouent à leur tour un rôle central dans la dépression et l’anxiété. C’est en quelque sorte ce que je vous explique dans mon dernier livre : “Respirez, Aimez, Guérissez”.

Les chercheurs ont reconnu que les huiles essentielles contiennent des centaines de composés actifs qui ont des effets directs à la fois sur le système immunitaire et sur le système nerveux central, et donc sur le cerveau. Peut être qu’un jour ils découvriront aussi tout le reste, expliqué par la psycho-neuro-endocrino-immunologie.

 En attendant, ils reconnaissent que bien que les huiles affectent les mêmes voies que celles ciblées par les médicaments pharmaceutiques, elles n’entraînent pas la même litanie d’effets secondaires et n’augmentent même pas le risque de suicide, comme le font de nombreux antidépresseurs et antipsychotiques. Ce qui est énorme!!!

Une fois inhalées les huiles pénètrent dans la circulation sanguine via les poumons, où elles activent le nerf vague, le nerf le plus long du corps et une autoroute entre le cerveau et chaque organe majeur.

 Ce nerf, qui contrôle à la fois le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique, a tendance à être déséquilibré dans divers problèmes mentaux et généralement en état d'alerte permanent.

 Mais de nouvelles recherches ont montré que de nombreuses huiles essentielles peuvent calmer et restaurer une bonne régulation du nerf vague, ce qui peut à son tour éteindre l'inflammation et surmonter des conditions telles que la dépression et l'anxiété.

D’autres preuves montrent qu’un bon « tonus » vagal peut également guérir des maladies comme la maladie d’Alzheimer, la démence et même la maladie de Parkinson. Ce n’est que le dessus de l’iceberg!

Je vous explique le reste dans mon livre ici.

 Si vous avez déjà eu l’occasion de faire l’expérience du pouvoir des huiles essentielles sur votre équilibre émotionnel, racontez nous tout dans les commentaires!

cécile EllertCommentaire