Prévention du cancer du sein : ce qu'on ne vous a peut être pas dit

On peut penser ce que l'on veut des progrès de la médecine dans le domaine du cancer du sein, il est tout de même très difficile de se sentir rassuré lorsqu'on se retrouve dans la situation du malade face à l'énorme machine qu'est l'industrie du cancer. Comme dans beaucoup de situation, plus vous connaissez le sujet plus vous avez une chance de maîtriser la situation.

Et maîtriser la situation, commence au moment où vous devez choisir un spécialiste, un chirurgien, un oncologue. Qu'est-ce qui vous dit que :

  • A, pourvu des mêmes diplômes, que

  • B, sera plus compétent ?

Comment savoir s’il vous traitera bien en cas particulier avec toute l'attention et l'honnêteté que vous êtes en droit d'attendre de lui ou elle ?

À qui faire confiance ?

Sachant avec quelle rapidité un médecin est capable du meilleur comme du pire : de vous dire qu'à votre âge, vous êtes trop jeune pour avoir un cancer du sein, revenez dans 6 mois pour voir si votre nodule a grossi, ou, de vous faire enchaîner les mammographies et les biopsies pour qu'une seconde opinion vous annonce qu'il n'y avait rien à chercher….

On a toutes le souvenir d'une amie morte prématurément a la suite d'une erreur de diagnostic. J'en ai une qui en est morte à 25 ans, une autre à 35, toutes les deux n'ayant pas le profil type de la porteuse de cancer du sein. Mais toutes les deux en sont mortes.

C'est pourquoi, de même qu'il a fallu le faire avec les thérapies hormonales de remplacement, les femmes doivent s'éduquer elles-mêmes au sujet de ce qui pollue leur vie, leur environnement, et sur les traitements alternatifs.

Les femmes doivent se rebeller contre les traitements inefficaces et dangereux, et ne doivent pas avoir peur d'éduquer leur docteur.

Bien sûr, si vous avez un cancer du sein aujourd'hui vous recevrez plus de traitements qu'il y a 50 ans, vous dépenserez aussi beaucoup plus d'argent, et si votre cancer est meurtrier, vous gagnerez quelques mois de vie. Mais, à moins de traiter à temps, si votre cancer est invasif et déjà métastasé, vos chances d'en mourir sont encore de une sur trois, comme il y a 60 ans.

De plus en plus de femmes déclarent un cancer du sein. Depuis 1950, vous avez 60% plus de chances de contracter un cancer du sein. En fait, 15% des femmes qui meurent de cancer, meurent de cancer du sein.

Dans cet enregistrement, je vous transmets ce qu'un spécialiste vous explique pour vous protéger à coup sûr du cancer.

Et pourtant, que font les radiations, Tamoxifen, mammogrames et chimiothérapies ?

Les études les plus importantes sur le sujet, éditées dans les journaux les plus prestigieux entre 1999 et 2000 le disent toutes : radiations, Tamoxifen, mammographies et chimio ne sauvent pas vraiment des vies. Le traitement peut se passer avec succès, mais la patiente meure, de cancer du sein ou d'autre chose, parce qu'il faut survivre à ces traitements !

Une mammographie à elle seule est suffisant pour créer un stress propice à la formation d'un cancer.

Je ne vais pas rentrer ici dans les détails car il serait trop long de donner tous les exemples qui illustrent mes propos.

Par contre, il sera beaucoup plus utile de vous donner quelques informations qui peuvent apporter une différence, vous aider à accumuler les facteurs protecteurs et éloigner les facteurs de risque. 

La prévention dès l'adolescence

De plus en plus de recherches démontrent qu'il y a un lien entre ce qu'une adolescente mange aujourd'hui et ses risques de développer un cancer du sein. Un rapport suivant la International Research Conference on Food, Nutrition and Cancer de 2005 a insisté sur combien il est important de diminuer la consommation de graisses saturées et polyinsaturées (trouvés dans les huiles végétales et les vinaigrettes industrielles) et d'y substituer des huiles riches en oméga 3.

En plus, en 2006, 18 études on montré que les filles qui prennent l'habitude de manger des produits à base de soja tels que le lait de soja, le tofu, l'édamamé, réduisent leurs risques de futur cancer du sein, de même que celles qui pratiquent un exercice régulier et s'y tiennent avec le temps.

De nouvelles recherches rapportent cette année que les adolescentes qui mangent régulièrement des quantités importantes de noix, amandes et graines (tournesol, lin, courge par exemple) et de fibres faisaient baisser les risques de développement de cancer du sein à l'âge adulte. En effet, une étude conduite par l'école de médecine de Harward sur 682 adolescentes a montré que celles qui avaient consommé le plus de fibres avaient réduit de 25% leurs risques de développer des maladies bénignes du sein, un marqueur de risque du cancer du sein, en comparaison de celles qui n'en avait pas beaucoup consommé. Celles qui consommaient des oléagineux régulièrement faisaient baissé ces risques de 36% par rapport à celles qui n'en mangeaient pas ou peu.

Évidement, tous les chercheurs ont noté l'importance d'une alimentation complète, contenant pas ou très peu de produits laitiers, de l'huile d'olive, des fruits et légumes en grosses quantités, peu de viande et de poisson, un exercice physique régulier et la prise de multi-vitamines.

Le produits laitiers font partie des aliments les plus décriés dans la prévention et le soin des cancers du sein. Ils sont à éviter à tous les âges, alors autant commencer dès la puberté. En effet, de nombreuses recherches ont observé que la haute teneur en gras des produits laitiers accroissait les risques de cancer du sein. De plus, le lait et ses dérivés contiennent des traces de pesticides qui sont carcinogènes par nature.

Alors, même s’il n'y a pas de remède miracle capable de fournir une protection complète contre le cancer, on sait quand même que les produits laitiers et les produits animaux augmentent les risques, et qu'il vaut mieux les éviter.

Pour résumer, il s'agit de manger surtout des fruits et des légumes, des graines et des oléagineux, et de limiter au maximum les produits animaux.

La responsabilité des parents

Donc, les parents ont une responsabilité et un devoir de protection de la santé de leurs filles. Commencer par une bonne éducation nutritionnelle est essentiel à la prise des bonnes habitudes alimentaires des adolescentes, pour ultimement diminuer les statistiques des cancers du sein et leur sauver la vie. 

La prévention et l'intervention à l'âge adulte

Les facteurs de risques de la femme adulte : on risque plus de développer un cancer du sein en vieillissant, si on a eu des règles précoces, si on a une ménopause tardive, et si le cancer du sein se rencontre fréquemment dans la famille. Tous ces facteurs ne peuvent pas être contrôlés, du tout.

Les facteurs contrôlables

Ils font partie intégrante de notre style de vie, de notre niveau de stress émotionnel et de notre alimentation.

En clair, les plus zen et les moins carnivores ont plus de chance de passer au travers. Mais il vous est possible de redresser la barre même après le diagnostic : il est arrivé à de nombreuses femmes d'avoir la vie sauve après avoir changé leur comportement physique, spirituel et alimentaire.

L'immunité

En effet, tout ce qui peut soutenir l'immunité est bon à prendre, et le lien entre spiritualité et fonction immunitaire a été démontré. Par exemple, lors d'une étude américaine sur 112 femmes atteintes d'un cancer du sein métastasé. Les femmes qui avaient une vie basée sur une pratique spirituelle bénéficiaient d'un plus grand nombre de globules blancs dans leur circulation sanguine et donc d'un meilleur système immunitaire. En fait, il est possible d'utiliser une heure journalière de méditation pour agir sur la réduction d'une tumeur.

Au sujet des produits laitiers, de nombreuses études contradictoires ont été publiées, grâce à l'industrie du lait, décidée à promouvoir l'idée que boire du lait réduit le risque de cancer du sein.

En fait, la preuve de protection du cancer du sein par le lait est faible et il y a de nombreuses façons plus sûres de réduire les risques de cancer tout en favorisant la santé en général. Il y a surtout des tas de témoignages de femmes qui après de nombreuses rechutes de cancer du sein s'en sont finalement sorties en arrêtant complètement de consommer des produits laitiers.

En Chine, les médecins chinois ont la sagesse de vous mettre au régime suivant : pas de produits laitiers, pas de sucre, pas de viande rouge.

S’ils vous drainent aussi le foie et les intestins, ils vous donnent quand même des choses à manger, comme du Wakame (une algue japonaise), réputée être plus efficace pour tuer des cellules cancéreuses que le 5-flouracir, une chimio bien connue. Ils vous font boire du thé vert, manger des légumes à feuilles vertes, des fruits rouges, beaucoup de graines et oléagineux et de légumineuses pour les protéines. Le poulet doit être garanti sans hormones, ainsi que les œufs. Les remèdes chinois et l'acupuncture font partie du menu quoi qu'il arrive, mais rien ne remplacera un régime adéquat, malgré tous les traitements du monde.

À défaut de bonne cuisine chinoise, il y a la cuisine végétarienne indienne… pour rompre la monotonie...

Le lien avec les infections fongiques

Les infections fongiques ont aussi été directement liées au développement du cancer. Cancer et levures se développent de la même façon.

En effet, de nombreux chercheurs ont trouvé que le Candida est toujours présent dans les tissus des patients atteints de cancer.

Non seulement ça, mais les espèces de Candida représenteraient aujourd'hui la première cause de morbidité et de mortalité chez les patients affectés par les tumeurs du système sanguin et lymphatique. Quand on pense que la plupart des cancers du sein sont situés au niveau des ganglions lymphatiques...

La médecine conventionnelle porte son attention sur la génétique dans le développement du cancer, peu importe si la recherche indique que la génétique n'est pas la cause principale de cette maladie, même si elle joue un petit rôle dans le cas de certaines personnes. A coté de cela, on ne relève pas le rôle que jouent des infections aussi communes que les infections fongiques dans la progression du cancer alors que seulement 30% de notre santé est tributaire de notre génétique. Les 70% restant dépendent de la façon dont nous protégeons notre vie depuis la qualité de notre style de vie, la façon dont nous limitons notre exposition aux produits chimiques, nos habitudes alimentaires, et surtout la qualité de notre immunité, ce qui est sans doute notre outil le plus précieux dans la prévention contre le cancer.

Cependant, une infection fongique latente dans notre organisme est un des freins les plus importants à un bon système immunitaire et à la désacidification du corps.

C'est là que l'aromathérapie du cancer peut faire la différence parmi bon nombre des approches alternatives à votre disposition, ainsi que le programme anti-candida, un des meilleurs moyens de nettoyer et désinflammer votre organisme.

Un organisme nettoyé n'empêche pas la vigilance du côté des polluants quotidiens... comme le maquillage.

Le maquillage ?

Et oui, le maquillage.... On connaissait déjà les dangers du Parabène, ingrédients cancérigènes figurant sur la liste des composants de la plupart des shampoings, laits pour le corps, crèmes hydratantes et j'en passe, (et que vous pouvez éviter grâce aux produits verts).

Il semblerait, d'après le Dr Nahid Neman qui travaille à l'unité cancer du sein de l'hôpital Mt Sinai de Toronto, que les rouges à lèvres contenant du plomb, dioxines carcinogènes causant le cancer du sein en particulier, soient eux aussi à éviter.

J'ai ici une liste des marques qui utilisent le plomb dans leurs rouges à lèvre :

Dior, Lancôme, Clinique, YSL, Estée Lauder, Shisheido, Red earth (gloss), Chanel (lip conditioner), Market America-Motnes lipstick

D'après les tests, c'est dans les rouges YSL qu'on trouve le plus de plomb : plus le rouge tient bien, plus il est chargé en plomb.

Voici un test à faire vous-même :

  • Faites un trait de rouge sur le dos de votre main,

  • Avec l'anneau d'une bague en or, grattez le rouge,

  • Si le rouge tourne au noir sur l'or, vous saurez qu'il contient du plomb. 

Enfin, je voulais mettre l'accent sur une forme peu connue de cancer du sein dont les médecins ne nous parlent pas souvent... (voir jamais), la maladie de Paget. 

La maladie de Paget : la grande ignorée

J'ai lu récemment le témoignage d'une rescapée du cancer du sein qui aurait bien mieux été soignée si elle avait pu reconnaître dès le début des symptômes la maladie de Paget sur son mamelon.

J'ai trouvé ici un article qui en parle très bien :

"Au siècle dernier, un grand chirurgien anglais, Sir James Paget, décrivait une lésion du sein qui commençait par un eczéma du mamelon. La peau de ce dernier devenait croûtée, un peu rougeâtre et cette "maladie de peau" du mamelon ne guérissait jamais.

En fait, il s'agissait d'une certaine forme de cancer du sein commençant dans les canaux galactophores en dessous de l'aréole et qui s'étendait le long des canaux, en surface, à la peau du mamelon. Il peut très bien ne pas y avoir de masse palpable en sous-jacent. Par contre, suivant le stade de la maladie, le mamelon peut se rétracter légèrement et l'eczéma continue de s'étendre à l'aréole.

La mammographie montrera le cancer à l'intérieur du sein, la plupart du temps à quelques centimètres en dessous du mamelon. De nos jours, les médecins et les dermatologues en particulier, prennent d'emblée une petite biopsie cutanée du mamelon laquelle révèle le diagnostic.

Le traitement est chirurgical. Cependant, il n'y a pas, comme par le passé, nécessité de pratiquer une mastectomie totale de routine à moins que la lésion ne soit très avancée. Dans la majorité des cas, le sein peut être préservé, bien que le mamelon et l'aréole aient souvent besoin d'être excisés en partie ou en totalité, sauf si la lésion est très petite. Une attention particulière est comme toujours accordée aux ganglions de l'aisselle. Une radiothérapie sera donnée en post-opératoire, souvent accompagnée de tamoxifène, en particulier si la patiente est post-ménopausée."

Voilà, vous avez en prime le protocole de traitement qui accompagne la description ! Je vous laisse le soin de faire le tri.

Il est clair que si vous constatez l'apparition de la moindre croûte ou le moindre écoulement sur votre mamelon, vous allez immédiatement consulter un spécialiste, puis un deuxième et un troisième s'il le faut. Ne vous contentez jamais d'un seul avis.

Enfin, mon dernier conseil utile en dehors de "usez et abusez des méthodes de toucher et d'équilibrage émotionnel", complétez ces information sur la prévention du cancer du sein en visitant les pages sur le Tao de l'art de guérir, ici. et sur ce qu'on ne vous dit pas sur la mammographie, ici.

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