Douleur: l'alternative douce des solutions naturelles

La douleur a son utilité : elle nous informe que quelque chose ne va pas bien, nous rappelle à l'ordre pour que nous puissions agir, et cela ne signifie pas obligatoirement qu'il faille prendre un produit anti-douleur pour la masquer, en tout cas, pas avant qu'on n'aie pu identifier le moyen de réparer ce qui la provoque.

frankincense

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  • Evaluer la douleur

C'est complètement subjectif, mais qu'importe son intensité, les mesures à prendre sont les mêmes, qu'il s'agisse de douleur physique ou mentale, d'un accident ou d'un conflit. Que la douleur soit psychologique (tout dans la tête !) n'enlève rien à sa gravité et à sa légitimité, et réclame la même attention.

La nature pour cela a quand même bien fait les choses, on sait que l'organisme nous fournit des antalgiques comme les endorphines ou les encéphalines, protéines sécrétées par le cerveau aux propriétés identiques aux opiacés.

La dopamine, avec les autres hormones du stress produits par les surrénales que sont l'adrénaline et la norodrénaline sont des protéines capables de temporairement nous faire oublier la douleur. Malheureusement, l'état de notre système nerveux gère souvent nos capacités à bénéficier de nos propres ressources anti-douleur et il nous appartient d'apprendre à mieux le contrôler.

Souvenez vous de votre enfance : a-t-elle été ponctuée de "tu vas te faire mal ! Ne roule pas trop vite en vélo !" ou de " ça n'est rien qu'un petit bobo de rien du tout, là, c'est déjà fini" ? Quel est l'impact de votre éducation, de votre culture sur votre appréhension de la douleur ?

Iriez-vous comme les chinois vous faire anesthésier sous acupuncture pour vous faire retirer l'appendice ?

  • La douleur de l'accouchement

Accoucher sans péridurale : pas pour vous ?

C'est fou ce que la culture et le conditionnement mental influencent notre gestion de la douleur. Mais savez vous que ce que vous mangez aussi peut avoir un impact important?

Le sucre excite le système nerveux et par la même occasion, augmente l'intensité de la douleur.

Cela se vérifie dans les situations inflammatoires que sont l'arthrite, la cystite, les migraines, la fibromyalgie et la candidose.

Tout ce qui peut gêner le travail des globules blancs dans leurs fonctions réparatrices est à éviter : il s'agit de tout ce qui constitue une invasion pour l'organisme, donc tout ce qu'il a à combattre. Je pense donc  à tout ce qui entraîne une forme de toxicité comme les produits cuits, les produits laitiers cuits, les produits industriels, frits, sucrés inventés par l'industrie alimentaire.

Vaincre la douleur signifie qu'il faut restaurer l'équilibre de l'organisme et, ou de l'esprit.

Ne pas laisser de prise aux contrariétés, au stress, et laisser son corps se détoxifier autant que son esprit. Les organes (surtout le foie et les reins) vont se désengorger, l'énergie va se remettre à circuler, la douleur va s'évaporer.

  • Les outils naturels contre la douleur

Il est clair qu'il s'agit d'un entrainement auquel il est bon de se consacrer avant que la douleur ne se manifeste...Et même si vous avez succombé à l'attrait de la pilule miracle (ça arrive à tout le monde, moi la première), gardez à l'esprit quelques notions qui peuvent vous aider à limiter les dégâts :

- Ayez recours au massage, anti-inflamatoire en soi, si possible avec des huiles essentielles adéquates, puissants anti-inflammatoires naturels et détoxifiants de nombreux organes émonctoires dont l'encombrement est souvent à l'origine de douleur et que l'usage d'un médicament n'aidera pas à long terme.

- Evitez le plus possible les opiacés qui, non seulement vous exposent à une accoutumance et à des crises de manque mais qui stimulent les cellules cancéreuses. En effet, une étude publiée en mars dans Anesthesiology montre que l'interaction entre les chimiothérapies avec les opioïdes entraine une augmentation de la prolifération (métastases) et de la migration des cellules de tumeurs cancéreuses. On vous donne des opiacés dans les produits post-opératoires (pompes à morphine entre autre) et les anesthésies. Je vous en dis plus dans la liste noire des médicaments.

Les opiacés, ou analgésiques morphiniques forts, sont destinés aux douleurs intenses, chroniques, du type mal de dos, des articulations, en cas de fibromyalgie aussi, tous les cas où rien de soulage.

Cela peut être la buprénorphine, un opiace 30 fois plus puissant que la morphine, utilisé dans les cure de désintoxications d'opiacés sous forme de Suboxone par exemple, et dont les symptômes de manque vous donnent envie de vous jeter par la fenêtre.

J'ai vu quelqu'un perdre plus de 10 kilos en une semaine pendant une cure de désintoxication au Suboxone et ne plus être capable de sortir de se tenir debout plus de 5 minutes à la fois. C'était la seule solution offerte pour se débarrasser d'un antidouleur soit disant inoffensif, l'Ultracet, ou Tramadol, donné pour une douleur chronique à l'épaule.

Vous avez aussi l'hydromorphone, ou Palladone, Hydrostat, Dilaudid. Ce type de morphine est un narcotique, une drogue très puissante qui peut provoquer un sommeil très profond. Les risques d'overdose et d'accoutumance sont importants  et ne sont pas à prendre à la légère.

L'hydromorphone Sophidone est maintenant disponible en France, surtout en cancérologie et nécessite de nombreuses précautions d'emploi pour ne pas créer d’accoutumance physique et psychique. L'ennui est que chaque personne réagit de façon complètement différente à un même produit, et s'y accoutume aussi différemment.

Quoi qu'il en soit, si vous n'avez pas pu éviter d'utiliser un opiacé, vous devez aider votre organisme à s'en débarrasser. Vous souffrez sans doute de problèmes gastriques, de constipation, votre foie doit être surchargé en toxines et une détox, voire un jeûne, peuvent vous être salutaires.

Si pour la plupart une désaccoutumance classique fonctionne très bien, pour d'autres ça ne sera pas le cas.

Certaines personnes sont hypersensibles à la plus petite trace d'opiacé dans leur organisme et continueront à souffrir de manque alors même qu'il ne leur restera qu'une miette de produit à prendre par jour. Ces cas nécessitent une prise en charge difficile et éprouvante. Ne vous y exposez pas à la légère.

Donc, pour récapituler :

- Perdre du poids aide à réduire tout état inflammatoire, c'est par là qu'il faut commencer !

- Fumer expose à de plus grandes douleurs que chez les non-fumeurs, alors arrêtez de fumer !

- Avoir une activité physique régulière aide à sécréter des endorphines et de la dopamine, ce qui va faire baisser vos besoins en médicaments.

- Garder le moral est incontournable pour mieux gérer toute forme de douleur, et pour cela, l'aromathérapie (et le massage) font la différence.

- Penser positif augmente votre seuil de tolérance à la douleur : c'est très utilisé pendant l'accouchement par exemple, pendant lequel la douleur est incontournable et surtout, ne cessera de s’amplifier jusqu'à la fin. S’entraîner à détourner son attention sur une image très agréable, une photo, une idée qu'on se fait de la vie avec le bébé, ou même, garder à l'esprit que le bébé a besoin de notre soutien positif pour lui aussi être libéré à l'air libre peut constituer motivation positive calmante et apaisante..

- Sortir de l'ignorance et du doute par l'accès à l'information permet souvent d'avoir moins peur, de démystifier une situation douloureuse et ainsi d'en décroître l'intensité. Une femme ne vit sans doute pas de la même façon les douleurs du travail lorsqu'elle se sait en train d'accoucher et qu'elle comprend ce qui se passe en elle, que si elle l'ignore ! De même qu'une jeune fille qui a ses règles pour le première fois en y étant préparée ne va pas vivre la douleur et l'apparition du sang de la même façon que celle qui ne sait pas de quoi il s'agit !

Enfin, ne négligez pas la méditation souvent source d'une véritable sensation de mieux être, le reiki, la méthode Yuen, l'acupuncture, le shiatsu ou même, l'hypnose !

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