L'obésité : recettes simples pour ne pas la laisser engloutir votre vie !

L'obésité n'est rien de moins qu'un excès de graisse corporelle. En fait, on est considéré obèse dès que notre poids dépasse de 20% son chiffre normal pour un adulte, et 10% chez un enfant.

Pratiquement, si vous faites 72 kilos alors que votre poids normal se situe plus vers 60 kilos, vous êtes obèse. Être un peu enrobé, façon Obélix, n'a en soi rien de répréhensible, si ce n'est que l'obésité contribue à l'apparition de plusieurs maladies vraiment dangereuses et débilitantes, telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète, sans compter le manque de confiance en soi, la dépression, l'isolement et le manque d'amour propre. Et sachant que de plus en plus d'enfants, dès l'âge de 5 ans, souffrent d'obésité, à ce stade là, la responsabilité des parents est à prendre en compte, car aucun parent qui se respecte ne peut, sans réagir, laisser son enfant s'exposer à autant de problèmes de santé évitables (alors qu'il y en a tant d'autres difficiles à contrôler).

Beaucoup de parents doivent se sentir impuissants dans le contrôle du poids de leurs enfants, car on estime qu'en Europe, en 2010, 15 millions d'adolescents et d'enfants sont obèses, soit 10% de la population.

Sachant que la plupart de ces enfants deviennent rapidement diabétiques ou cardiaques, cela leur réserve une vie plutôt contraignante (visites chez le médecin, tests sanguins, prise de médicaments, séjours à l’hôpital), sans compter ce que cela coûte à la société en terme de soins et médicaments (environ 2500 euros l'an, par cas d'obésité), deux fois plus que pour une personne de poids normal. Et je ne parle pas des humiliations de la part des autres enfants, des problèmes psychologiques de rejet, de frustration ou de dépression.

Et pourtant, on sait d'où vient cette épidémie d'obésité !

Les causes incluent la génétique (les parents), la biologie (les hormones, les nerfs, des médicaments), le comportement alimentaire (grignoter toute la journée), l’activité (ne pas assez bouger) et la culture (le type d'alimentation préparée par les parents en fonction de leurs origines, habitudes culturelles). L'obésité, c'est aussi le diabète, l'hypoglycémie, l'hyperinsulinémie, les allergies alimentaires, les intolérances alimentaires, ou tout simplement, une gourmandise excessive.

Si un parent est obèse, 50% du temps les enfants le seront aussi, et si les deux parents sont obèses, les enfants ont 80% de chances de le devenir.

Or, si pour les adultes il s'agit de se rééduquer et d'un travail de longue haleine pour traiter l'obésité et les maladies qui ont eu le temps de se greffer en plus, en ce qui concerne les enfant, c'est tout autre chose. Si j'ai parlé des enfants jusque là, c'est parce qu'il y a moyen d'agir, de prévenir la maladie avant que les effets secondaires viennent s'y ajouter. Lorsque la maladie n'est pas génétique, il n'est question que d'éducation, de volonté et d'auto-discipline, car la plupart du temps, tout vient d'une mauvaise alimentation et d'un manque d'activité physique.

On trouve qu'un enfant rond est mignon : l'ennui c'est qu'un enfant en surpoids risque de le rester, et, plus que les autres de devenir un adulte souffrant d'obésité, à moins de redresser la barre assez tôt.

roquette

roquette

Les études montrent qu'un enfant obèse à 10 ou 13 ans aura 80% de chances de devenir un adulte obèse, et de surcroit, souffrant d'hypertension artérielle, de diabète, de problèmes respiratoires, de problèmes cardiovasculaires et de troubles psychologiques.

Alors, qu'est-ce que le docteur va vous dire pour traiter l'obésité ?

Et bien, de vous mettre au régime pour perdre du poids, donc, basiquement :

  • de manger moins gras, éviter les bonbons, les chocolats et la restauration rapide,

  • de contrôler les portions pour manger moins de calories,

  • de limiter le grignotage,

  • de joindre une réunion pour obèses anonymes

  • et d'avoir une activité physique du type marche à pied.

Bref, de surveiller votre alimentation et de faire de l'exercice. C'est quand même réduit, par rapport à ce que l'on sait aujourd'hui sur l'obésité.

Les cellules graisseuses des personnes atteintes d'obésité éclatent lorsqu'elles sont trop gonflées et finissent pas s'écouler. Les macrophages du système immunitaire sont alors mobilisés pour tout nettoyer. Cette action entraîne l'émission d'autres produits chimiques, les cytokines, qui, logées dans les cellules graisseuses, attirent des globules blancs pour qu'ils aident au nettoyage. Mais cet enchaînement de réactions chimiques accroît le niveau d'inflammation.

C'est pourquoi les recherches les plus récentes ont démontré qu'il y avait un lien de cause à effet entre l'inflammation des tissus graisseux et un excès d'inflammation provoqué par les macrophages qui s'étend à tout l'organisme. C'est donc en fait la graisse des personnes en surpoids qui génère l'inflammation.

Lorsque l'inflammation n'est que peu élevée et chronique, ne produisant que peu de symptômes et ne se voyant qu'à peine à l'analyse de sang, elle a déjà un effet sur le métabolisme : en effet, elle perturbe la production hormonale et rend les cellules résistantes à l'effet équilibrant d'hormones telles que l'insuline et le cortisol. C'est là que la perte de poids devient très difficile.

biscuits aux fraises

biscuits aux fraises

Le sucre, l'inflammation et l'obésité

Le niveau d'insuline et de cortisol va augmenter avec le niveau d'inflammation, et ces hormones vont stimuler l'organisme à produire encore plus de gras. En interférant avec les effets de l'insuline, l'inflammation est une cause majeure d'insulino-résistance.

Avec cette résistance, les muscles ne peuvent plus brûler correctement le sucre qui circule dans le sang, résultant dans une augmentation de la glycémie. Le pancréas est la glande qui déclenche la production d'insuline pour réguler le taux de sucre, mais là, le corps ne répondant plus, la dose d'insuline demandée dépasse la capacité de production du pancréas, et c'est le diabète.

Les pages sur le syndrome métabolique et sur le diabète peuvent vous intéresser.

Ce qu'il faut surtout comprendre, c'est qu'ici, les médicaments ne servent à rien. Les médicaments anti-inflammatoires traitent l'inflammation associée à la douleur, comme l'aspirine, mais n'agissent pas sur la partie de l'inflammation qui produit la résistance aux hormones.

myrtilles

myrtilles

Il n'y a qu'une chose qui puisse renverser ce type d'état inflammatoire associé à l'obésité : les aliments correctes, les bonnes graisses et les minéraux. Vous trouverez tout sur les bonnes graisses en question, ici. Et parce que vous contenter d'un petit sandwich de pain blanc, tartiné de margarine allégée et garni de jambon en guise de repas n'a jamais été la solution, les pages sur la nutrition vous apprendront à manger beaucoup, les bonnes choses pour vous rééquilibrer. Une bonne façon de contrôler efficacement votre alimentation et votre glycémie est décrite dans les pages sur le diabète de type 2, ici.

Maintenant, si vous prenez des médicaments contre l'obésité, une bonne supplémentation nutritionnelle vous est vivement conseillée: 

La supplémentation de l'obésité

gros-ventre

gros-ventre

Tout d'abord, sachez que ces médicaments ne marchent pas très bien. Ils ne traitent pas la véritable raison pour laquelle les gens grossissent : trop d'hydrates de carbone raffinés.

De plus, des médicaments comme Alli ou Xenical, à force de liquéfier les graisses, ont en particulier un effet secondaire plutôt débilitant : vous pouvez perdre le contrôle de vos sphincters et vous faire dessus.

Si vous tenez à utiliser ces médicaments, il vous faudra de toutes façons changer complètement votre comportement alimentaire et votre niveau d'activité physique. Vous risquez de vous appauvrir en acides gras importants et en vitamines lipo solubles A, D, E et K. Vous devez donc vous supplémenter :

  • en multi-vitamines qui contiennent ces vitamines lipo solubles et les prendre en mangeant pour en augmenter l'absorption,

  • oméga 3, de 1000 à 3000 mg de DHA et EPA3,

  • avec du Picolinate de Chrome: il réduit les envies de sucre et stabilise le métabolisme des hydrates de carbone simples,

  • La lécithine de soja en gélules est un émulsifiant des graisses, ce qui les rend plus faciles à éliminer. 1200 mg 3 fois par jour avant les repas,

  • La spiruline est une excellente source de protéines et de minéraux qui stabilisent le taux de sucre dans le sang. Vous pouvez utiliser Spiru-tein de Nature's Plus pour remplacer un repas,

    La vitamine C favorise une bonne activité glandulaire et active votre métabolisme, ce qui vous aide à bruler plus de calories. 3000 à 6000 mg par jour.

Si vous avez besoin d'idées de recettes, vous en trouverez plein ici. Vous pouvez aussi trouver des réponses dans le dossier consacré à la thyroide et dans celui qui vous donne des recettes d'aromathérapie pour maigrir.

Un dernier conseil, essayez quelques jours de détox, c'est une bonne façon de déclencher la perte de poids et de combattre l'inflammation. Je vous en donne une bonne ici. 

Enfin, les pages sur le Tao de l'art de manger peuvent aussi vous éclairer pour compléter ces information sur la prise en charge de l'obésité.

Vous avez une expérience à partager sur l'obésité ? Alors écrivez-la dans le cadre en bas de page et profitez des commentaires des autres lecteurs !

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